Kent Hughes se livre sur la relève du CH, le repêchage et le M18
De passage sur le réseau TSN, le directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes, a été questionné sur divers sujets. Le tout gravite sur le futur de l’organisation, le repêchage et le Championnat mondial des moins de 18 ans en cours présentement.
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Kent Hughes souligne que le Championnat mondial des moins de 18 ans lui permet de mettre un style de jeu sur les noms qu’il a entendu toute l’année. C’est reconnu, son travail n’est pas de scruter les espoirs en vue du prochain repêchage, c’est la tâche de son équipe de recruteurs. Par contre, il se doit de prendre la décision au bout de la ligne. Ainsi, ce genre de tournoi lui permet d’avoir une image concrète d’un bon nombre de candidats potentiels à une sélection en juin prochain. L’homme hockey en a visionné au courant de l’année par vidéo, mais rien ne vaut de les voir sur place dans un aréna.
Selon Kent Hughes, c’est un repêchage talentueux cette année. Comme il a œuvré dans le hockey mineur américain à titre d’entraîneur par le passé, il connait certains des noms disponibles. Est-ce qu’il aura son mot à dire lors de l’élaboration de la liste finale ? Oui, assurément, comme n’importe quel DG qui tend à imposer une philosophie à sa formation à long terme. Par contre, je suis certain que son impact ira un peu au-delà de ce qu’on voit ailleurs dans la LNH de par sa connaissance de l’aspect humain des espoirs éligibles.
Le développement de la relève des Canadiens de Montréal a été fort appréciable cette année. Un cas particulier est Lane Hutson, repêchage en deuxième ronde l’an dernier. Kent Hughes mentionne qu’il le connaissait avant l’an dernier et que l’organisation est excitée de voir sa progression depuis le repêchage. C’est le même sentiment pour son futur, car le DG et son équipe ont hâte de voir son jeu lors des prochaines saisons jusqu’au moment où il joindra les rangs professionnels. Kent Hughes ne mentionne pas d’échéancier dans la conversation, mais je crois bien que nous le verrons minimalement à Laval l’an prochain en fin de saison si tout se passe bien, encore une fois, dans la NCAA.
On le sait tous, Montréal n’est pas un marché facile et c’est encore plus accentué chez les jeunes de l’organisation. C’est pourquoi l’équipe aime beaucoup les jeunes avec de la résilience et du caractère. Ce sont deux des principales qualités de Juraj Slafkovsky et probablement pourquoi il a été préféré à d’autres espoirs l’an dernier. Kent Hughes ne s’est pas étendu sur le Slovaque, mais, vous comme moi, attendent avec impatience de le revoir sur la patinoire afin d’observer la progression du jeune. D’être en retrait pour la moitié de la saison n’aide pas le jeu sur la glace assurément, mais ça donne beaucoup de recul et Juraj Slafkovsky arrivera affamé l’an prochain j’en suis certain.
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