La Suède dévoile sa formation au Championnat du monde junior
Après le report du Championnat du monde junior en raison de la pandémie lors du mois de décembre, on était en attente des nouveaux alignements des divers pays. La Suède a dévoilé ce matin sa formation qui comprend quelques changements.
Premièrement, Alexander Holtz et Oskar Olausson ne sont pas insérés pour le moment. C’est vraiment dommage, car les deux espoirs représentaient d’excellents éléments à l’équipe. L’espoir de l’Avalanche (Olausson) est en attente de l’accord de son équipe, mais, à l’heure actuelle, il est considéré comme écarté. Ce dernier a évolué dans la OHL toute la saison et devrait commencer en AHL l’automne prochain.
Deux ajouts notables s’additionnent à l’équipe au Championnat du monde junior et sont éligibles au prochain repêchage. Il s’agit de Mattias Havelid et de Jonathan Lekkerimaki. Le premier est un défenseur qui a dominé le dernier Mondial des moins de 18 ans offensivement pour la Suède qui avait gagné la médaille d’or. Le deuxième est un espoir vu comme une possibilité pour le top 10 du repêchage 2022. On le voit, au TSLH Espoirs, comme l’un des meilleurs marqueurs de la séance.
Extrait du profil de Jonathan Lekkerimaki de Pascal du TSLH Espoirs :
Jonathan Lekkerimaki présente l’un des bons arsenaux de tir cette année. Son élan est trompeur pour l’adversaire, car le Suédois utilise plusieurs types de transfert de poids et de changement d’angle pour flouer ses opposants. Il peut utiliser à merveille les écrans devant lui tout comme l’espoir adore attaquer le filet pour battre le gardien sans voile. Son tir sur réception est aussi très bon tout comme sa capacité à le feindre pour ensuite envoyer la rondelle à un coéquipier.
Extrait du profil de Mattias Havelid de Pascal du TSLH Espoirs :
En J20 Nationell, Mattias Havelid fait un peu ce qu’il veut en utilisant sa mobilité élevée et sa créativité à un contre un. En SHL, en ayant moins d’espace, ç’a été plus difficile. On l’a vu y aller de finesse pour évacuer la pression dans sa zone et relancer l’attaque, mais quand le jeu tourne longtemps et qu’il récupère une rondelle, sa rapidité d’exécution fait défaut. Trop souvent, le disque se ramasse dans une situation périlleuse pour sa formation. Il doit absolument apprendre à évaluer ce qui s’en vient avant de prendre sa décision avec le disque. Comme ça, les adversaires auront beaucoup moins de facilité en échec avant quand il est sur la glace. De plus, le jeune doit diminuer le nombre de fois qu’il tourne sur lui-même dans sa zone pour éviter l’échec-avant. C’est beau le faire une fois, mais au-delà de cela, ça donne le temps aux attaquants de te mettre dans le trouble.
Extrait du profil d’Oskar Olausson en 2021 de Pascal du TSLH Espoirs :
Quand je le regarde évoluer, je vois un ailier qui n’a pas encore trouvé le type de joueur qu’il peut devenir. À mes yeux Olausson pourrait murir en attaquant de puissance. Avec sa vitesse et son implication dans le jeu, le Suédois présente le potentiel d’être une plaie pour l’adversaire. Malheureusement, le jeu physique n’est pas encore sa tasse de thé. En transférant en Amérique du Nord, je suis certain qu’il travaillera beaucoup là-dessus et qu’il pourra ainsi jouer dans n’importe quel système.
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