Rapport d’observation | Joakim Kemell et David Jiricek à l’honneur aux Quatre Nations
Le dernier tournoi des Quatre Nations m’a permis de visionner deux espoirs des Canadiens de Montréal, c’est-à-dire Jan Mysak et Oliver Kapanen. En observant leurs matchs, j’ai également pu voir des prospects éligibles au prochain repêchage. Ainsi, je voulais vous partager mes notes sur ces derniers qui sont Joakim Kemell et Jani Nyman de la Finlande, Ludvig Jansson de la Suède ainsi que David Jiricek de la République tchèque.
Joakim Kemell, qui a évolué la majorité du temps avec Oliver Kapanen, m’a beaucoup impressionné lors de l’évènement. Son jeu n’y a pas été tout à fait mature, mais c’était drôlement rafraîchissant de le voir aller. Kemell était une arme polyvalente en offensive. Même si je le vois plus comme un fabricant de jeu, il a été capable de déstabiliser les gardiens grâce à la vélocité de son élan. Il n’a pas cumulé de but, mais c’est passé bien près. Avec son dynamisme et son agilité largement au-dessus de la moyenne, ce jeune ailier a occupé la zone offensive en demeurant menaçant, mais le Finlandais évitait le devant du filet.
Je dirais que Joakim Kemell, en raison de son gabarit et de son style de jeu, ne sera probablement jamais un attaquant aimant de se salir le nez. On le voit administrer des mises en échec le long des rampes et s’acharner pour récupérer des rondelles, mais le trafic n’est pas sa tasse de thé. Ce droitier préfère trouver la ligne de passe pour un coéquipier, lancer avec un écran ou tourner autour de la boîte au lieu de foncer au net. On ne peut l’ignorer quelque peu en raison de son talent, mais il faudra améliorer un peu ce point pour conserver un rang de sélection intéressant au moment du draft. Je vais garder un œil là-dessus au cours de l’année.
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David Jiricek a été le deuxième espoir à m’impressionner au cours du tournoi. Ce défenseur est un vrai général à la ligne bleue. Nous n’avons pas vu beaucoup de jeu physique au cours de l’évènement, mais j’ai observé quelques séquences où le Tchèque dominait physiquement ses opposants. De plus, que ce soit en offensive ou en défensive, ce droitier a été très polyvalent. Ses décisions avec la rondelle et ses couvertures défensives semblent ne pas lui causer de problème.
J’ai particulièrement aimé ses relances qui sont précises et qui permettent très souvent de rapidement se diriger vers l’attaque. Ça n’a pas été le patineur le plus dynamique de son équipe, mais ça n’a pas diminué non plus son efficacité. Je soupçonne donc une vision du jeu au-dessus de la moyenne. C’est un défenseur qui joue une « game » pro et qui sera fort probablement sélectionné assez haut en juin prochain à Montréal (la séance se tiendra ici).
Pour ce qui est des deux autres espoirs, Jani Nyman et Ludvig Jansson, je n’ai pas du tout été impressionné. Nyman a eu une belle progression au niveau de son temps de jeu durant les trois rencontres du tournoi, mais rien de notable. C’est un attaquant de puissance qui joue nord-sud, mais son impact a été minime. Concernant le défenseur suédois Jansson, outre une séquence où il a marqué un but (séquence ci-dessus), je n’ai rien à redire de plus que ce qui vous a été partagé hier dans le lien ci-dessous. Je verrai au cours de l’année si je vais continuer mes écoutes à son sujet.
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