Les 20 meilleurs espoirs des Canadiens de Montréal | Partie 2
Avec plusieurs prospects qui ont gradué dans le hockey professionnel cette année chez les Canadiens de Montréal et d’autres qui le feront à l’automne prochain (au moins à Laval), le futur est en train de devenir beaucoup plus concret. À la suite du dernier repêchage de la LNH, l’organisation a ajouté 9 espoirs à sa banque. Je voulais donc vous partager ma vision actuelle du futur du CH en construisant un top 20 des espoirs leur appartenant.
J’ai fait le même exercice l’an passé en juillet 2022 et vous remarquerez des changements dans le classement. Pour l’ensemble des espoirs de ce top 20, je cumule un peu plus de 425 visionnements échelonnés sur la saison 2022-2023. Ainsi, je me sens parfaitement à l’aise de construire le tout et de pouvoir en discuter si ça vous le dit dans les commentaires. Chacun a sa façon de voir les choses, alors je ne m’attends pas à ce que mon analyse soit similaire à tout le monde.
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Vous pouvez consulter la partie 1 ici !
Rang 10 – Jacob Fowler
J’ai apprécié cet espoir toute la saison et j’ai été très vocal devant mon écran au moment où les Canadiens ont prononcé son nom en troisième ronde cette année. Il fait son entrée dans mon top 10 et je vois en lui un gardien qui peut jouer dans la LNH à long terme. Jacob Fowler donne une chance de gagner à son équipe chaque soir et se bat sur chaque rondelle. De plus, il est très méthodique et difficile à déstabiliser devant son filet. On aimerait le voir un peu plus maigre, mais ça viendra.
Rang 9 – Jakub Dobes
Jakub Dobes a tellement prouvé qu’il mérite l’estime des partisans des Canadiens de Montréal. Il jouera cette année la première année professionnelle de sa carrière avec le Rocket de Laval. Je ne m’attends pas à le voir occuper le poste de numéro un immédiatement, mais, tranquillement, ça devrait se faire d’ici deux ans. Après ça, il aura Samuel Montembeault dans le collimateur. Personnellement, je trouve que la position de gardien de but va très bien chez les Canadiens.
Rang 8 – Adam Engstrom
La profondeur en défensive à gauche est très intéressante chez le CH et ce Suédois en ajoute une couche. Bientôt, il y aura des choix à faire pour Kent Hughes. On ne pourra pas garder tout le monde et il se peut fort bien qu’un gars comme Jordan Harris ou Arber Xhekaj paie le prix pour améliorer l’équipe si jamais Adam Engstrom répond aux attentes. Est-ce que ça pourrait être Mike Matheson à la place ? Possiblement, mais on doit avoir des vétérans pour les jeunes. Bref, ce sera fort intéressant à suivre !
Rang 7 – Emil Heineman
J’ai adoré cet espoir en 2020 et c’est encore d’actualité à ce jour. Il a eu de la difficulté à demeurer en santé dans depuis son repêchage et ça lui a fait mal. Néanmoins, le jeune a très bien joué à Laval. J’espère que sa santé va demeurer intacte pour les prochaines années, car son profil est réellement fait pour le hockey professionnel. Responsable, robuste, rapide et bon en offensive, Emil Heineman pourrait jouer un rôle important pour la profondeur du club à un prix très raisonnable à long terme. Aura-t-il sa chance dès cet automne ?
Rang 6 – Logan Mailloux
J’ai bien hâte de voir si Logan Mailloux va répondre aux attentes contre des adversaires de la LAH (ou LNH). Il n’a plus d’affaire dans la OHL. Ce n’est pas tellement parce qu’il y dominait outrageusement, mais le jeune ne s’améliore plus dans ce qu’il devrait améliorer. C’est devenu un peu trop routinier pour lui. Dans la LAH, l’espoir ne sera pas le meilleur tous les soirs sur la patinoire. Ses efforts devront être faits selon le système de l’équipe et chaque action pourra amener des conséquences. On espère qu’il saura répondre présent, car cette position fait défaut depuis trop longtemps chez les Canadiens.
Rang 5 – Joshua Roy
Il y a deux versions à cet espoir québécois. Celle qui ne se concentre que sur le jeu en offensive et celle qui donne tout ce qu’elle a à donner pour son équipe. J’espère sincèrement que c’est la deuxième que nous allons voir chez les professionnels. Pour le moment, Joshua Roy ressemble à tout un choix pour le CH en milieu de repêchage et merci à Sherbrooke de l’avoir aussi si bien développé. Maintenant, Laval doit prendre le relai et en faire un attaquant du top 9 à Montréal.
Rang 4 – Owen Beck
Ça n’a pas été comme prévu pour Owen Beck à son arrivée avec les Petes dans la OHL. Néanmoins, le centre s’est très bien repris en séries et il ne nous a pas trop inquiété longtemps. Je le mets assez haut dans mon classement, car, à mes yeux, il est un espoir quasiment assuré de la LNH. Il y est très proche. Si ce n’était pas de la règle des 19 ans, on le verrait à Laval à l’automne prochain. Ce n’est pas trop mal de le voir de retour dans les mineures, car il pourra murir encore plus et dominer largement le circuit dans toutes les zones.
Rang 3 – Sean Farrell
L’Américain baisse d’un rang par rapport à mon classement de février. Ce n’est pas qu’il a mal joué ou qu’il a régressé, c’est seulement que le prochain espoir au-dessus de lui en a tellement montré depuis février que je n’avais pas le choix de bouger mon top. Même si Sean Farrell n’est pas le plus gros ou le plus rapide, il compétitionne chaque présence et démontre une vision bien au-dessus de la moyenne. Un séjour à Laval ne lui fera vraiment pas de tort et j’ai bien hâte de le voir couplé aux autres espoirs talentueux qui gradueront à l’automne. Avec Joshua Roy, j’ai l’impression que ça pourrait cliquer.
Rang 2 – Lane Hutson
Que dire de plus que WOW pour Lane Hutson cette saison ? Je ne lui souhaite pas de malheur, mais j’ai bien hâte de voir son équipe éliminée au printemps prochain dans la NCAA pour l’observer chez les professionnels. Peut-être qu’il va veiller tard en séries et c’est tant mieux, mais je ne peux égoïstement m’empêcher de croiser les doigts pour une élimination rapide. Bref, s’il parvient à devenir un peu plus explosif et prévenant en défensive, le CH va avoir un très bon quart arrière pour longtemps dans son top 3.
Rang 1 – David Reinbacher
L’Autrichien n’est peut-être pas le plus talentueux offensivement de la banque d’espoirs des Canadiens de Montréal. Néanmoins, au niveau de la gestion de risques autour de l’évaluation de la relève, je n’ai pas peur de dire que c’est lui qui en présente le moins. C’est pourquoi il est premier. J’aime mieux Lane Hutson, mais il a des lacunes et des points d’interrogation qui ajoutent un risque à son futur. D’ici trois ans, David Reinbacher devrait être un membre important du top 4 à droite et commencera le travail pour confondre les sceptiques. Est-ce qu’il va réussir ? Je l’espère bien ! Sinon, espérons que Juraj Slafkovsky et le choix de 2024 lui soutireront de la pression.
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