Les Lions de Trois-Rivières vendus à des intérêt américains ?
D’un côté, on se bat pour garder la langue française sur des chandails de joueurs juniors. Et de l’autre, on laisse filer une formation établie dans un milieu francophone pour des intérêts américains. Cohérence, quand tu me tiens…
C’est évidemment une question business, cela va de soi. Les Lions de Trois-Rivières, avec des assistances anémiques et un produit peu intéressant pour les partisans, ne sont probablement pas étiquetés comme un investissement très lucratif. Néanmoins, on a évité la fermeture du club après la rencontre des Gouverneurs de la ECHL, qui ont tout de même voté pour la fermeture des Growlers de Terre-Neuve. Le même propriétaire des Lions, soit dit en passant. Or, un acheteur s’est manifesté entre temps, ce qui a permis de donner un second souffle à la franchise.
Selon les informations de Maxime Truman du site Danslescoulisses, l’acheteur serait un Américain du nom de Jeff Dickerson. Ce dernier opère un groupe nommé Spirt Sports et sont déjà bien présents dans la ECHL (Grenville et Rapid City). L’objectif d’achat des Lions viserait à unir quelques personnes locales dans le projet pour garder le club à Trois-Rivières. Pour l’instant, comme un acheteur s’est manifesté, le club survivra pour le restant de la saison. Les quelques espoirs des Canadiens ne se trouveront pas sans domicile fixe jusqu’à la fin de l’année.
Pour l’avenir du club à Trois-Rivières, on devra patienter. Rien n’est coulé dans le béton. Avec les pertes et les dettes de la Ville depuis la création des Lions de Trois-Rivières, disons que les doutes quant à la viabilité du projet dans cette ville demeurent légitimes.
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