Eric Burger, un défenseur au style bien garni | Repêchage 2024
Le partage de rapport d’observation pour le repêchage 2024 se poursuit aujourd’hui avec un espoir en J20 Nationell, c’est-à-dire Eric Burger. Ce défenseur robuste s’amuse présentement avec ses coéquipiers d’Orebro dans la meilleure ligue junior de Suède.
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Après avoir discuté d’espoirs à l’attaque de l’organisation d’Orebro en Suède, je me tourne maintenant vers la défensive. Eric Burger se range au premier rang des défenseurs de sa formation au niveau de la production offensive avec Luka Radivojevic, 16 ans. Avec 14 points en 17 matchs au moment d’écrire ces lignes, le gaucher est un morceau important de sa formation comptant sur des espoirs de haute qualité comme Melvin Fernstrom, Liam Danielsson et Alexander Zetterberg.
Jouant plus de 22 minutes en moyenne par match, Eric Burger voit énormément de glace, et ce, dans toutes les situations de jeu. La chose qui m’a le plus marqué quand j’observais ses coéquipiers et qui m’a convaincu de me concentrer sur son cas est sa robustesse. Pour un gars de seulement 5 pieds 11 pouces et 179 livres, l’espoir se démarque drôlement bien à un contre un. Oui, il y a eu des contacts sévères dans les matchs que j’ai regardés jusqu’ici, mais c’est surtout l’apport constant de son jeu physique qui m’a le plus accroché.
Eric Burger me semble fort et maîtrise la capacité à séparer le porteur du disque avec son corps pour ensuite voler la possession. Il est également compétent pour neutraliser l’adversaire le long de la bande et faire en sorte que ce dernier n’a plus aucune option devant lui. Cette qualité ressort aussi lorsque c’est lui qui contrôle le disque. C’est bien rare que le jeune se fait dominer au point d’être écarté de la rondelle. Si on veut le battre, on doit le faire avec intelligence et rapidité. Devant le filet, j’aimerais qu’il soit un peu plus méchant à l’image des autres situations de jeu, mais ce n’est pas une faiblesse pour le moment.
Niveau mobilité, je n’ai pas observé de problème jusqu’ici. Ce n’est pas un défenseur avec une fluidité de haut niveau ou une explosion remarquable, mais le jeune se débrouille bien. Comme tous jeunes de 17 ans, pour le hockey professionnel, sa progression devra se poursuivre à ce niveau pour se démarquer. Dans le junior, d’avant ou à reculons, Eric Burger suit bien le rythme du jeu et n’a pas tendance à se faire déborder. De plus, son bâton lui permet de garder en respect l’adversaire et de bien couvrir les lignes de passe. Comme je l’ai dit plus haut, avec son style robuste, je m’attendais à ce que son bâton soit un peu plus agressif devant le filet, mais ce n’est pas typique du hockey junior suédois. Ainsi, je n’en fais pas de cas.
Offensivement, on ne le voit pas nécessairement beaucoup. Le gaucher fait les bons jeux pour garder l’action en vie et ne va pas prendre trop de risque. Ainsi, à long terme, je doute qu’on ne le voit en situations offensives à profusion chez les professionnels. Néanmoins, j’ai particulièrement apprécié son tir précis qu’il utilise souvent pour faire des tirs-passes. C’est bien rare qu’il rate ce type d’action et ça amène un peu de chaos en défensive adverse.
En général, les prises de décisions d’Eric Burger favorisent la progression du jeu ou la neutralisation des occasions adverses. Néanmoins, nous n’avons pas à faire à un espoir largement au-dessus de la moyenne au niveau du potentiel. Même s’il contribue en stabilisant le jeu dans les trois zones, le défenseur profite énormément de la qualité des joueurs de son équipe. Je vais le voir évoluer très souvent en cours de saison, alors vous pouvez vous attendre à entre parler de lui à quelques reprises.
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