Pas encore!

J’ai un mauvais pressentiment. À voir Ian Lapperière refuser l’offre de l’Avalanche du Colorado, je sens que le Canadien de Montréal va finir par l’engager cet été.

Notre équipe adore embaucher des plombiers, des joueurs d’énergie québécois qui “joue avec passion et détermination”. Sans oublier que nos médias francophones adorent converser avec des joueurs parlant leur langue, même si l’athlète en question n’apporte strictement rien sur la glace.

Une fâcheuse tendance se poursuit dans le monde sportif de notre province. On aime glorifier nos athlètes simplement parce qu’il parle français, parce qu’un bon petit Québécois devant les caméras passe toujours mieux à Sports 30 qu’un Russe ou un Américain.

Steve Begin, Mathieu Dandenault, Georges Laraque et j’en passe… Tous des joueurs moyens qui passeraient tous inaperçus dans n’importe quelle équipe de la LNH. Je pourrais aussi parler de Guillaume Latendresse, un joueur de troisième trio dont les journalistes francophones continuent de mettre au rang de future vedette.

Je ne veux pas m’acharner, tel n’est pas le but de mon article. Je comprends qu’il est important pour certains d’avoir des joueurs originaires d’ici au sein du Canadien de Montréal.

Toutefois, j’aimerais qu’on tombe dans l’objectivité. J’ai ai marre des “joueur d’énergie”! Je veux du talent.

DU TALENT… quelle que soit son origine…