Après un an d’exil en Angleterre, Chris Stewart obtient une nouvelle chance en LNH

Chris Stewart a connu de très bons moments en début de carrière. Chez l’Avalanche, l’organisation qui en avait fait son choix de première ronde en 2006, il impressionne dès sa deuxième année complète alors qu’il termine la campagne 2009-2010 avec 64 points en 77 matchs. Le parfait mélange de robustesse et de talent offensif laissait croire que Stewart connaîtrait une belle carrière dans la LNH. L’année suivante, le Colorado l’utilise toutefois dans une transaction qui l’envoie à St-Louis, alors que sa production offensive frôle le point par rencontre en moyenne.

On obtient donc du côté chez l’Avalanche Erik Johnson et Jay McClement en plus de toucher un choix de première ronde. En revanche, les Blues mettaient la main sur Stewart et sur Kevin Shattenkirk. Une transaction qui ne passera pas à l’histoire pour l’Avalanche, mais heureusement que Stewart baisserait considérablement son régime de production à ce jour. D’année en année, le rendement offensif de Stewart diminue chez les Blues, alors qu’on le traite maintenant plus comme un  »enforcer » qu’un marqueur. Il prend finalement le chemin de Buffalo en 2014, dans une autre transaction d’envergure impliquant Ryan Miller.

Nouvel espoir

Ce fut le début de la fin à Buffalo. Incapable de s’imposer offensivement, on s’en départi contre un choix de deuxième et Stewart devient la propriété du Wild. Par la suite, il agit comme bouche trou au sein de nombreuses formations, toujours incapable d’inscrire plus de 20 points par année. Il conclut une dernière saison chez les Flames, passant à quelques reprises par le ballottage, puis finalement se retrouver en EIHL l’an dernier.

La saison passée en EIHL, cette ligue de hockey anglaise, Stewart cumule 13 points en 23 matchs. Rien pour impressionner. Toutefois, les Flyers ont daigné lui offrir une nouvelle chance. Le vétéran maintenant âgé de 31 ans se présentera au camp de Philadelphie sous forme de PTO, une invitation en camp professionnel. Habituellement, il est assez rare que les joueurs invités au camp soutirent finalement des contrats à l’issu de leur essai. Saura-t-il saisir sa chance ?