Sharks | De Vladimir Tarasenko à… Mike Hoffman !
La transaction d’hier impliquant Erik Karlsson a eu l’effet d’une bombe. Comme partisan, nous sommes particulièrement enjoués lorsqu’une transaction implique un joueur vedette et plusieurs éléments. Ainsi, les Penguins, les Sharks et les Canadiens ont grandement contribué à l’excitation grandissante pour la saison à venir.
Du côté de Montréal, on est très satisfait de cette transaction à voir les réactions des partisans. On s’est départi de Mike Hoffman et de Rem Pitlick tout en accueillant un Jeff Petry moins coûteux qu’au moment où il a fait ses valises pour Pittsburgh. Casey DeSmith demeure une police d’assurance même si je me questionne sur la pertinence de créer une congestion dans le filet NHL. Nathan Légaré demeure un espoir intrigant qui pourra se développer dans l’environnement jeune et talentueux à Laval.
À Pittsburgh, ça va de soi: on jubile ! Se débarrasser de 13M$ sur la masse en échangeant Petry, Granlund, Ruuta et DeSmith, c’est du grand génie. Surtout pour accueillir Erik Karlsson. On sent par contre certains doutes quant à l’âge du noyau actuel, qui demeure au-delà de 35 ans.
Chez les Sharks, le constat est moins rose. Si certains partisans semblent tout faire pour se convaincre, on ne peut pas dire que San Jose sort gagnant de cette transaction. Alors qu’on devrait focusser sur un «reset» autour des jeunes Eklund, Smith, Bordeleau et compagnie, on ajoute des mauvais joueurs et des mauvais contrats autour d’un jeune noyau qu’on essaie d’amener dans la NHL.
De Tarasenko à … Hoffman !
D’autant plus que la stratégie des Sharks est difficile à suivre. En effet, le DG de l’organisation, Mike Grier a confirmé récemment que les Sharks étaient dans le derby pour les services de Vladimir Tarasenko. Comme si les Sharks, après une saison au 28e rang de la NHL, visaient tout de même les séries ! Évidemment, on avait en tête d’échanger Karlsson lorsque Tarasenko était dans le viseur. On savait donc qu’on aurait de l’espace sur la masse.
Or, on est passé de Vladimir Tarasenko, un marqueur de 60-70 points s’il demeure en santé, à Mike Hoffman. Mike Grier ajoutait auprès de Sheng Peng, journaliste couvrant les Sharks, que l’apport offensif de Karlsson devait être comblé. On s’attendait à ce que ce soit fait par Tarasenko, mais «on croit bien qu’Hoffman pourra combler une partie de ce vide», expliquait Grier.
Mike Hoffman n’a jamais passé la barre des 40 points à ses trois dernières saisons. Pourra-t-il retrouver sa touche de marqueur de 50 points maintenant à San Jose ? Personne ne le sait. Au moins, pour les Sharks, on peut se dire que les affreux contrats d’Hoffman et de Granlund expireront lorsque les jeunes commenceront à graduer dans l’alignement. Grier pourra donc s’appuyer sur un bon coussin pour combler les vides laissés.
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