Une ligne toute tracée pour Lane Hutson vers la LNH
Avec nos listes préliminaires du repêchage 2024 qui sont maintenant publiées, nous faisant un tour d’horizon des espoirs des Canadiens de Montréal. Vous allez donc voir une série de textes abordant certains prospects et leurs performances depuis le début de leur saison respective. Nous poursuivons avec Lane Hutson qui évolue dans la NCAA.
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Actuellement, malgré qu’il soit un choix lointain de deuxième ronde en 2022, Lane Hutson est possiblement l’espoir que les partisans ont le plus hâte de voir dans le show. Ce n’est pas tout le monde qui présente la même confiance envers lui, mais une tangente demeure : on le voit dans la LNH plus tôt que tard.
Avec les dernières saisons qu’il vient de connaître et sa nomination sur l’équipe d’étoiles du Championnat du monde junior, la réputation du petit défenseur gaucher n’est plus à faire. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il fasse le saut chez les pros. Et ça se fera en mars ou avril selon les performances de BU en séries et lors du tournoi menant au Frozen Four.
Maintenant, quel est le futur rôle du prospect des Canadiens de Montréal ? Sera-t-il seulement un défenseur de troisième paire avec une spécialité en offensive ou pourra-t-il occuper un rôle d’importance dans le top 2 ou 3 à l’arrière ? Les forces et faiblesses du jeune me poussent personnellement à avancer que la réponse se situe entre les deux.
Pour moi, Lane Hutson a une ligne toute tracée vers la deuxième paire en défense des Canadiens de Montréal et le premier avantage numérique. Pourquoi ? C’est assez simple. En trois ans, le dynamisme du jeune n’a pas changé. Il est demeuré très élevé malgré une compétition qui se veut de plus en plus féroce à son égard. Par contre, sa fougue a des limites.
Le gaucher n’est pas assez explosif sur patin pour s’exposer chaque soir contre les meilleurs éléments adverses dans la LNH. Cette aisance sur patin dans la NCAA ne lui permettra pas de se démarquer autant dans un environnement aussi élite que le circuit Bettman. Les feintes, les pivots et les changements de vitesse, qui lui rendent de bons services actuellement, donneront beaucoup trop de temps aux défenseurs de la LNH de s’ajuster sur une séquence.
Nous avons même vu un échantillon de ça au dernier tournoi mondial des moins de 20 ans. C’était difficile pour lui de se démarquer le long de la ligne bleue adverse contre les meilleurs joueurs au monde de sa classe d’âge. Lane Hutson virevoltait et feintait sans cesse pour créer des lignes de tir ou de passe, mais le taux de succès n’était pas aussi élevé qu’en NCAA.
Je prévois donc que l’adaptation ne sera pas si facile pour lui. Ça pourrait même être difficilement surmontable s’il ne simplifie pas ses actions et qu’il n’améliore pas son explosion. Néanmoins, la hargne de Lane Hutson, sa vision du jeu et son caractère en général ne me font pas douter sur son futur. L’espoir est beaucoup trop talentueux et déterminer pour passer à côté. Ça se voit assez vite quand on le regarde jouer et parler aux journalistes.
Ses problèmes d’explosion, de gabarit ou de pivots contre les attaques adverses ne sont pas insurmontables. Le seul facteur qui importe sera le temps. Est-ce qu’une ou deux saisons à Laval seront nécessaires ou la transition se fera rondement ? C’est ce que nous verrons en fin de saison fort probablement, comme ce fut le cas pour Sean Farrell qui avait eu quelques rencontres avec le CH l’an passé.
Depuis le début de la saison, Lane Hutson est la tête d’affiche de son équipe avec Macklin Celebrini. Les deux coéquipiers se trouvent très facilement et en font voir de toutes les couleurs aux rivaux. Même si c’est peu probable que ça se produise, ce ne serait pas déplaisant de les voir réunis à Montréal. Croisons les doigts pour que les dieux de la loterie soient du côté des Canadiens quand viendra le temps à la LNH de tirer au sort les deux premières places du repêchage 2024. Ça règlerait beaucoup de choses à l’attaque…
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