Juraj Slafkovsky: prendre Mesar sous son aile et gérer la pression montréalaise
Ils ont le même âge et sont amis de longue date. Toutefois, Juraj Slafkovsky en connaît un peu plus de Montréal que son compatriote Filip Mesar. Ce dernier risque grandement de jouer pour le Rocket de Laval dès cet automne. Il pourra compter sur son ami pour s’acclimater à l’ambiance montréalaise.
Juraj Slafkovsky a donné une entrevue dans son pays et Tomas Prokop, journaliste en Slovaquie, a partagé quelques propos du joueur via son compte Twitter. D’entrée de jeu, le tout premier choix du repêchage 2022 mentionnait qu’il n’allait plus vivre dans une famille d’accueil à Montréal. Il prend prochainement un appartement pour y vivre seul jusqu’au moment où il accueillera Mesar avec lui. C’est donc dire que les deux Slovaques, bien que l’un risque de jouer à Laval et l’autre à Montréal, cohabiteront pour la prochaine saison.
Dans cette entrevue, Slafkovsky mentionnait également que son genou se porte très bien. De son propre aveu, il patinait avant de quitter Montréal à la fin de la saison. À ce moment précis, son genou se renforçait déjà. L’attaquant souligne que cette pause d’activités de presque huit mois lui aura fait un grand bien. Nous avons pu voir récemment que Slafkovsky adoptait une méthode assez moderne d’entraînement. Ses exercices supervisés en Slovaquie lui ont permis d’améliorer de 20% sa capacité pulmonaire.
«Ils m’ont indiqué que si je voulais améliorer la vitesse de mes trois premiers pas sur la glace, je devais avoir une plus grande capacité pulmonaire,» expliquait-il à Tomas Prokop.
La pression montréalaise
Questionné sur la pression toujours bien présente à Montréal, l’attaquant de 19 ans comprend que les partisans s’attendront à plus pour sa 2e année en NHL. Néanmoins, le principal intéressé ne s’en fait pas plus qu’il faut. Il montre une belle confiance en son entraînement estival pour bien attaquer la saison 2023-2024.
«Je suis sûr qu’ils vont s’attendre à plus, je compte là-dessus. Je crois que je suis bien préparé et que je serai meilleur que lors de ma première année. J’ai perdu du poids, mais nous verrons si je serai plus rapide sur la glace. Je pense que oui,» avouait Slafkovsky dans son entrevue en Slovaquie.
L’an dernier, la pression était déjà énorme puisqu’il était un des rares joueurs de la cohorte 2022 à évoluer dans la NHL. Qui plus est, il portait l’étiquette (et la portera longtemps !) de tout premier choix de l’encan annuel. Cette pression était déjà bien présente, mais pour sa deuxième saison, ce sera plus une question d’attente. Et gérer cette pression ne semble pas déstabiliser le jeune homme jusqu’ici. C’est pourquoi le fait de prendre Filip Mesar sous son aile à son appartement aidera assurément dans le développement de ce dernier. Bien entendu, la pression sera moins forte autour de Mesar à Laval. Partager ces moments avec un ami de longue date et un compatriote atténuera assurément la pression pour les deux joueurs.
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