Quand on dit que ça va mal à Montréal, ça va mal!
En date d\’aujourd\’hui, le tricolore occupe l\’avant-dernier rang de la ligue nationale de hockey avec une mince récolte de 4 points. Offensivement, le tricolore occupe le 22e rang avec un total de 18 buts marqués. Là où sa se gâche encore plus, c\’est défensivement, l\’équipe a accordé un total de 26 buts en seulement 8 rencontres pour le 24e rang du circuit Bettman. Dire que les Sénateurs d\’Ottawa ont déjà accordé 36 buts en 9 rencontres.
Il en demeure qu\’avec la nouvelle ligue nationale de hockey, si les unités spéciales sont en pannes, rien ne va. C\’est exactement ce qui se produit actuellement chez le tricolore, le jeu de puissance de l\’équipe occupe le 29e rang avec une mince réussite de 9,4%. Pour ce qui est du désavantage numérique, c\’est un peu mieux avec un pourcentage de 80% valide pour le 20e rang du circuit, rien d\’exceptionnel.
Un seul point positif, le tricolore lance au filet. À ce chapitre, il occupe le 4e rang de la ligue nationale de hockey avec une moyenne de 33,9 lancers par rencontre. Reste que, c\’est bien beau lancer, mais compter demeure la voie du succès.
Par ces statistiques, on constate rapidement que le tricolore est loin d\’avoir une formation compétitive sur la patinoire, du moins pour le moment. Les choses changent vite dans la ligue nationale de hockey. La situation pourrait être bien différente dans les prochaines semaines.
Un fait demeure, la parité étant présente dans la LNH, les formations ne peuvent plus se permettre de connaître plusieurs séries de défaites si elles souhaitent participer aux séries éliminatoires. Si l\’on se fit à l\’an dernier, la huitième position dans l\’Est, les Rangers de New York, ont eu besoin de 93 points et 44 victoires pour participer aux séries la saison dernière. C\’est donc dire qu\’avec 8 parties de jouées et une seule victoire, le tricolore devra remporter au minimum 42 à 43 victoires d\’ici la fin de la saison et donc dans les faits, remporter 41 de leurs 74 prochaines rencontres.
En résumé, le temps presse, on connait la patience de Jacques Martin et de Pierre Gauthier mais personne ne sait où s\’établit la patience du propriétaire, monsieur Geoff Molson. Surtout que la moyenne des assistances au centre Bell depuis le début de la saison est seulement de 17 000 partisans et que lors des dernières saisons, le tricolore faisait salle comble à chaque rencontre.
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