Jonathan Bernier saisit sa chance actuellement chez les Ducks

Assigné comme auxiliaire de John Gibson cette saison, Jonathan Bernier effectuait un retour dans l’Ouest lorsqu’il fut échangé aux Ducks à l’été. Le gardien lavallois est utilisé sporadiquement par Randy Carlyle depuis le début de la saison et les performances de Bernier connaissent des hauts et des bas. Or, depuis le début du mois de mars, l’ancien cerbère des Maple Leafs et des Kings voit beaucoup plus d’action qu’en début de saison en raison de la blessure au bas du corps de John Gibson.

Le gardien partant des Ducks est en effet sur la touche depuis le 22 février dernier et malgré une tentative de retour lors du match contre les Blues samedi, il est retourné à l’infirmerie jusqu’à nouvel ordre. C’est donc Bernier qui assure la relève depuis, étant secondé par Jhonas Enroth. Depuis l’absence de Gibson, le gardien québécois cumule un dossier de 4-2 et a su arracher des victoires importantes pour son équipe aux mains des Prédateurs et des Blackhawks. D’ailleurs, malgré l’offensive impitoyable qu’affiche la troupe de Joel Quenneville et en dépit des 43 lancés dirigés, elle n’a pu venir à bout de Bernier, qui a mené les Ducks vers une victoire de 1-0. Au final, lors du mois de mars, c’est une moyenne d’efficacité de 0,944 qu’affiche Bernier depuis le début du mois de mars.

Se dresser contre les meilleurs

Dimanche soir, un autre défi se dressait devant Jonathan Bernier: affronter la meilleure équipe de la ligue. En effet, malgré la série de défaites des Capitals de Washington actuellement, la bande à Ovechkin trône au sommet du circuit Bettman avec 95 points. Alors que les Ducks se battent constamment pour une place en séries, c’est une victoire gratifiante au compte de 5-2 qu’a offert Bernier à son équipe et plus spécifiquement à son entraîneur Randy Carlyle, la 400e de sa carrière. Dans une soirée relativement occupée, Bernier a su faire de gros arrêts lors des moments opportuns pour ainsi augmenter la série de défaites des Caps à quatre. L’effet Shattenkirk ne semble pas avoir son effet, du moins pour le moment.

Il n’en demeure pas moins que Bernier répond très bien aux attentes actuellement en l’absence du gardien numéro un des Ducks. Le Québécois semble destiné à une carrière d’auxiliaire, puisque ses moments à titre de partant n’ont pas vraiment convaincu les organisations de la ligue afin de lui céder un rôle de gardien établi. Il offre néanmoins une très belle profondeur à titre d’auxiliaire, à l’image de son temps passé chez les Kings entre 2007 et 2013.

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