Simon Nemec doit en montrer plus | Rapport d’observation
Je poursuis mes publications sur des espoirs éligibles au repêchage 2022 de la LNH. Cette fois-ci, je vais vous parler de Simon Nemec, un Slovaque que j’ai abordé à quelques reprises jusqu’ici cette année. Ce texte se veut être un ramassis de notes que j’ai cumulé durant les six dernières parties.
Simon Nemec a produit beaucoup l’an passé avec une saison de 19 points en 37 matchs dans la meilleure ligue de Slovaquie. Cette année, ça tarde un peu à décoller avec trois points en sept matchs. Depuis le dernier texte que j’ai publié sur lui, j’ai écouté dix matchs supplémentaires. Même si je reconnais le talent élite de ce défenseur droitier, il doit m’en montrer plus pour demeure aussi haut dans mon classement.
Je ne me tannerai jamais de voir Simon Nemec contrôler la rondelle en relance ou appuyer ses coéquipiers dans la relance de l’attaque. Sa mobilité ainsi que sa vision du jeu lui ont permis dans les dix matchs que je viens d’écouter de vraiment ressortir dans ce genre de situations. On ne peut pas lui enlever sa confiance en ses moyens offensifs.
À plusieurs occasions, le défenseur a su reconnaître les opportunités pour créer des surnombres en contre-attaque. Malheureusement, la production n’a pas suivi. Rarement, les passes ne se rendent à lui. De plus, quand il créait des occasions de marquer, ses coéquipiers ne réussissaient pas nécessairement à en profiter.
J’aimerais donc que Simon Nemec soit un peu plus égoïste avec la rondelle. Je veux le voir attaquer plus le haut de l’enclave et tirer au filet. Dans le premier tiers des dix matchs, c’était très évident que l’arrière préférait la passe. Ensuite, peu à peu, on l’a vu tirer davantage. Néanmoins, ce sont souvent des tirs de loin pour faire dévier. Je veux donc que le droitier s’avance et s’élance pour battre le gardien.
Le côté défensif n’a pas vraiment changé depuis mon dernier texte. Ce n’est visiblement pas sa priorité. On le voit souvent « pincher » et utiliser son bâton efficacement, mais c’est risqué. Il a quand même de la difficulté à se coordonner dans le jeu également. Bref, Simon Nemec est beaucoup plus un quart-arrière offensif qu’un défenseur « two-way ».
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