Rapport d’observation | Mattias Norlinder poursuit sa préparation en vue du camp des Canadiens

Mattias Norlinder des Canadiens de Montréal évolue présentement avec Frolunda dans la SHL. L’équipe se prépare pour le calendrier 2021-2022 dans des matchs d’exhibition. Cela permet donc à l’espoir de se dérouiller en vue du camp d’entraînement des Habs. Ce serait tout de même très étonnant de le voir faire l’équipe, alors Norlinder devrait être de retour avec Frolunda à l’automne. Néanmoins, le CH a une tendance à précipiter ses jeunes dans le « show », ainsi tout se peut.

Je poursuis donc mes rapports d’observation du prospect des Canadiens avec ses deux derniers matchs présaison dans la SHL. Au cours de ces rencontres, le Norlinder a cumulé 25:30 et 17:56 minutes de jeu, deux passes, +1, 7 tirs et 4 tirs au but.

Tout comme le premier match que je vous ai décrit le 12 août dernier, le jeune défenseur a été à l’image de sa réputation. Tout au long des deux rencontres, le gaucher a démontré sa mobilité et sa capacité à relancer l’attaque. De plus, en offensive, j’ai adoré le voir en avantage numérique où il a beaucoup d’espace pour manœuvrer de la pointe (9:09 lors de ces deux matchs).

Je l’ai trouvé un peu moins risqué en territoire ennemi. Le Suédois jouait beaucoup plus le rôle de quart-arrière que de quatrième attaquant comme l’an passé. Ça lui a donc permis de contrôler l’action et de pouvoir se replier quand il y a une contre-attaque ennemie.

Bref, le jeune n’a rien fait d’exceptionnel, mais a joué à la hauteur de ses habiletés en offensive. Ses deux passes ont résulté de jeux de routines, rien de plus.

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Au niveau défensif, j’ai trouvé l’espoir un peu plus compétent devant le filet. Je crois que Norlinder a pris du muscle depuis la dernière saison. Devant le filet et le long des bandes, ce n’est plus aussi aisé de le tasser. Le défenseur arrive à tenir son bout. Il est évident que la SHL n’est pas la LNH et qu’il doit continuer à prendre de la force, mais je n’ai pas détesté ce que j’ai vu.

Encore une fois, l’espoir a une petite tendance à paniquer lorsqu’il crée un revirement. Ceci le déconcentre visiblement et lui fait perdre ses couvertures. Ça le rend en retard sur le jeu et son efficacité est drôlement plus basse. Il doit absolument s’enlever les pieds du ciment dans ces situations et continuer à travailler.

J’ai hâte de voir cet aspect dans la LNH avec une adversité plus élevée et une patinoire plus petite. Sa réaction face à cela et son adaptation dictera fort probablement l’allure de sa carrière en Amérique du Nord.

Bref, les deux derniers se sont bien déroulés. Comme il n’y a pas beaucoup d’actions ces temps-ci, je vais continuer de vous faire des rapports d’observations de ce jeune et des autres espoirs des Canadiens de Montréal.