Paul Ludwinski, parfait pour Shane Wright | Rapport d’observation
Je poursuis mes publications sur des espoirs éligibles au repêchage 2022 de la LNH. Cette fois-ci, je vais vous parler de Paul Ludwinski, un coéquipier de Shane Wright. Ce texte se veut être un ramassis de notes que j’ai cumulé durant quatre parties. Pour consulter les autres textes concernant le repêchage 2022, je vous conseille de visiter la section TSLH Espoirs.
J’ai adoré le jeu de Paul Ludwinski aux côtés de Shane Wright en ce début de saison de la OHL. La production n’est pas au top pour le moment (huit points en dix matchs), mais ça devrait venir. Le prospect travaille chaque instant sur la glace et évolue avec des joueurs de haut talent. J’évoquerais les mêmes raisons que celles de Shane Wright concernant sa fiche. Néanmoins, c’est certain qu’il ne sera jamais une vedette.
Paul Ludwinski m’a semblé être un petit bulldog lors de mes visionnements. Avec un gabarit de 5 pieds 11 pouces et 172 livres, le gaucher n’est pas le plus gros. Toutefois, l’ailier a été acharné et physique. Je pourrais aussi le qualifier d’attaquant de puissance au lieu d’utiliser joueur d’énergie, mais il n’a pas nécessairement dominé l’ennemi physiquement. C’est vraiment en raison de son moteur et de son travail qu’il a ressorti.
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Avec des coéquipiers talentueux comme Martin Chromiak et Shane Wright, Paul Ludwinski a été un joueur complémentaire idéal. C’était lui dans mes visionnements qui s’occupait principalement de l’échec avant et du jeu devant le filet pour faire dévier les tirs, prendre les retours ainsi que déranger l’adversaire. Bien qu’il ne présente pas le talent de ses adversaires, j’ai tout de même apprécié sa vision du jeu. Quand un revirement était créé en offensive, les trois compagnons de trio réagissaient vraiment rapidement et se trouvaient en une fraction de second pour provoquer des chances de marquer.
Paul Ludwinski m’a démontré avoir du cran. En effet, sa protection de rondelle a été au point lors des quatre parties que j’ai regardées. En plus d’avoir une vitesse très élevée, ça l’a semblé très difficile de lui soutirer le disque. La chose que j’ai aimée le plus est sa technique à un contre un dans le fond de la zone ennemie. Souvent, les attaquants ralentissent pour laisser le défenseur prendre la rondelle afin d’administrer une mise en échec. Ce n’est pas le cas pour cet espoir. Très souvent, le jeune a foncé sur la rondelle pour ensuite briser le contact et repartir avec la rondelle. Avec son gabarit, j’ai trouvé que Paul Ludwinski n’avait pas froid aux yeux d’utiliser cette stratégie qui réussit la majorité du temps.
Je ne m’attends pas vraiment à voir cet attaquant sortir dans la première ronde pour le moment. Néanmoins, ça pourrait arriver si sa production finit par exploser. C’est certain que d’évoluer avec Shane Wright aide, mais être capable de jouer avec lui demeure intéressant.
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