Oskar Vuollet se donne des arguments pour les équipes de la LNH
J’ai abordé les performances d’Oskar Vuollet lors de mon premier texte hebdomadaire de la saison sur les performances offensives des espoirs éligibles au repêchage 2024 de la LNH. L’attaquant de Skelleftea AIK en Suède a pris part à deux matchs jusqu’ici dans la Ligue des Champions et je voulais vous parler plus en profondeur de mes observations sur ce dernier. J’ai donc visionné ses présences dans ce tournoi, mais aussi en présaison de la J20 Nationell et de la SHL.
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J’ai bien aimé les performances du jeune jusqu’ici dans mes observations. Bien établi dans son équipe en J20 Nationell, Oskar Vuollet a semblé gagner la confiance de ses entraîneurs en Champions Hockey League avec la formation sénior jusqu’à sa possible blessure lors du deuxième match (ou bien il a été « benché », mais je ne vois pas pourquoi ce serait le cas). Utilisé pendant plus de 14 minutes, son nombre de présence par période n’a fait qu’augmenter tout comme son impact offensif.
Ce qui m’a le plus frappé dans son jeu est ce qui se passe en transition. Le Suédois adore appuyer ses coéquipiers avec des touches de rondelles rapides et intelligentes. Que ce soit après une passe d’un coéquipier en relance ou en coupant une passe adverse, l’espoir est excellent pour faire dévier la rondelle au bon endroit afin de faire progresser le jeu. Il ne contrôle jamais longtemps le disque, il semble préférer les actions courtes, mais précises.
Il n’a pas peur d’utiliser les défenseurs à l’arrière à contre-courant s’il n’y a pas de place pour ainsi faiblir les couvertures. Je ne parle pas ici de situations en avantage numérique, mais bien à égalité pour conserver la possession du disque et permettre à son équipe d’attaquer plus efficacement. Comme c’est un solide patineur et qu’il est responsable, c’est certain que la zone neutre est un endroit de prédilection pour lui afin de ressortir positivement.
En défensive, je ne l’ai pas vu faire de grosses erreurs. Ça se passe bien dans le rôle qu’il a pour le moment. Oskar Vuollet se place convenablement en zone sécuritaire pour se mettre en option à ses coéquipiers. Son bâton demeure actif et dans les lignes de passe pour déranger le plus possible, mais n’espérez pas un joueur physique. Il est plutôt petit, donc il s’implique plus avec intelligence et énergie qu’avec la force. Quand la rondelle se ramasse en sa possession, ce n’est pas long qu’elle est envoyée vers l’avant ou vers un coéquipier démarqué. On peut donc compter sur lui-même sous pression.
Du côté de l’attaque, l’intensité est toujours présente. Son tir est sa principale force. On doit souligner le fait qu’il ne se libère pas des écrans pour avoir le champ libre à ses lancers. Le gaucher préfère de loin cacher ses intentions de tir aux gardiens en allant devant les défenseurs. Ça permet à son élan d’être imprévisible et de donner de la difficulté pour les retours. C’est une caractéristique propre aux marqueurs de but et ça fait en sorte que le trafic n’est pas un problème, car c’est une arme pour lui. Si on considère également que le jeune décoche de façon vive, ça donne de gros problèmes pour les défensives ennemies.
C’est un ailier qui est aussi capable de fabriquer des jeux pour ses compagnons de trio. Comme je le mentionnais ci-haut, le prospect adore cacher ses intentions pour lancer au filet. C’est également le cas au niveau de la passe, car il vend très bien le contraire de ce qu’il veut réaliser. Les passes transversales sont monnaie courante et on ne le voit pas trop user de finesse à un contre un. Le tout donne un élément polyvalent, bénéfique à son équipe et dangereux pour l’adversaire.
Bref, je vais garder un œil toute la saison sur Oskar Vuollet, car il m’en a assez montré en 6 matchs pour attirer mon attention. Est-ce que l’espoir va être repêché en première ronde à l’été 2024 ? Aucune idée, mais il a de nombreux arguments en sa faveur. Malgré son gabarit, il coche toutes les cases pour être un bon joueur de hockey. Il ne reste que la progression à évaluer et la constance.
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