Joakim Kemell n’est plus l’ombre de lui-même
Je poursuis mes publications sur des espoirs éligibles au repêchage 2022 de la LNH. Cette fois-ci, je vais vous parler de Joakim Kemell, un franc-tireur finlandais. Ce texte se veut être un ramassis de notes que j’ai cumulé durant neuf parties. Pour consulter les autres textes concernant le repêchage 2022, je vous conseille de visiter la section TSLH Espoirs.
Mon top 32 préliminaire pour le repêchage 2022 a été publié. Consultez-le ici !
Depuis le début de la saison, Joakim Kemell fait couler beaucoup d’encre. En voie de battre des records de production en Liiga pour un jeune de son âge, l’espoir impressionne par son habilité à marquer des buts. Malheureusement, une blessure à la fin octobre lui a fait manquer un peu plus d’un mois d’activité et il n’est plus le même depuis. Le jeune n’a eu qu’un point dans le mois de décembre selon InStat Hockey et son jeu est inquiétant.
Joakim Kemell est d’abord et avant tout un franc-tireur. Ce jeune a un réel talent pour battre les gardiens de but. Beaucoup d’observateurs vantent son jeu offensif et l’aspect élite de son lancer. Je dois leur donner raison, mais une chose devient de plus en plus probante le concernant. Le Finlandais est très prévisible. L’arsenal de cet espoir n’est pas diversifié. Sur l’avantage numérique, ça va bien et il est très dangereux avec son élan sur réception. Par contre, en dehors de cela, nombreux de ses tirs ne touchent pas la cible. De plus, il a une réelle difficulté à se créer de l’espace seul.
SI vous voulez voir quelques matchs de Joakim Kemell en Liiga, regardez cette vidéo de Simon Servant du TSLH Espoirs.
J’aime bien sa mobilité et sa conscience défensive pour les permutations ainsi que les assignations à un adversaire, mais, étrangement, c’est au niveau de l’offensive que j’ai de la misère. J’observe un manque de vision dans la Ligaa, ce qui n’était pas le cas dans les compétitions internationales de cet été. Ainsi, il doit se réveiller et nous en montrer plus pour demeurer dans le haut des listes.
Ses montées sont souvent avortées tout comme ses entrées de zone. Il arrive peu souvent qu’on le voie créer des occasions pour ses coéquipiers et ses feintes ne fonctionnent pas souvent. Son jeu au Championnat du monde junior était très éloquent de sa saison depuis décembre, mais même avant cela, il y avait des drapeaux rouges.
Dans mon classement, Joakim Kemell était 9e en novembre. L’espoir ne descendra pas énormément dans celui de février, mais il va vraiment falloir qu’il progresse d’ici la fin de la campagne. Un tir sur réception ne fait pas une carrière, on doit en voir plus.
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