Canucks: une séparation imminente et un conflit à venir ?
Brock Boeser voit son nom circuler depuis quelques saisons déjà dans les rumeurs de transaction. Ironiquement, il s’agit actuellement du joueur qui porte l’uniforme des Canucks depuis le plus longtemps. Toutefois, cette association devrait prendre fin dès cet été. Une période estivale chargée attend le DG des Canucks, qui devra aussi confronter son attaquant Elias Pettersson.
Brock Boeser fut choisi au premier tour du repêchage 2015. Depuis, l’attaquant de 28 ans a disputé ses 550 matchs en carrière dans l’uniforme des Canucks. Pendant cette période, Boeser revendique un dossier de 204 buts et 229 passes pour un total de 443 points. L’ailier droit touche présentement un salaire de 6,65M$ sur une entente qui se termine cet été.
Ce contrat fut d’ailleurs signé à un moment où plusieurs croyaient que les Canucks allaient se départir de l’attaquant. À l’été 2025, cette avenue semble inévitable. Questionné sur son potentiel retour avec les Canucks l’an prochain, Boeser ne s’est pas défilé devant les médias :
«Honnêtement, c’est peu probable pour le moment. C’est dommage, très dommage. J’essaie juste de bien jouer au hockey, et après, je m’inquiéterai de tout ça. On sait tous que cette année a été mouvementée. Il y a eu beaucoup de choses différentes.»
Peut-il être un marqueur de 40 buts au sein d’une formation où il n’y a pas de conflits comme il y en a eu au sein des Canucks cet hiver ? L’attaquant a frappé ce plateau une seule fois dans sa carrière, s’imposant plutôt comme un marqueur régulier de 25 buts et d’une cinquantaine de points.
Conflit avec Elias Pettersson ?
Dans un récent point de presse, Patrik Allvin s’est avancé sur les enjeux de l’été concernant Elias Pettersson. L’entraînement en sera un de taille et on semble plutôt insatisfait de cet aspect dans le jeu du Suédois. Le DG a même avoué que l’attaquant ne s’est pas présenté dans une bonne forme au camp. Pour le DG des Canucks, le meilleur scénario serait qu’Elias Pettersson s’entraîne à Vancouver. Or, il n’a pas le contrôle sur cet aspect, surtout que Pettersson a l’habitude de passer ses étés ailleurs.
«C’est un sujet dont nous parlerons évidemment ici une fois la saison terminée et nous aurons un plan. Nous disposons des ressources nécessaires pour l’aider. Il a la capacité de décider de son avenir, et je suis sûr qu’il souhaite retrouver sa forme normale et continuer à progresser. Nous disposons donc de l’engagement et des ressources nécessaires pour l’y aider,» a déclaré le directeur général avant d’ajouter que le club ne peut forcer un joueur à rester s’entraîner avec le club et que la décision revient au joueur.
De plus en plus, on constate que la signature d’Elias Pettersson se dirige vers un flop. C’est tôt, j’en conviens. L’attaquant écoulait cette saison la 1ere année d’un contrat lui rapportant 11,6M$. Même s’il reste encore sept saisons à cette entente, on peut tout de même avancer que le salaire est ridiculement trop élevé pour un joueur qui arrive au camp dans une forme exécrable et qui produit deux fois moins que la saison précédente.
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