Rocket de Laval | Une ambiance de séries
Le Rocket de Laval est au plus fort d’une lutte pour une place en séries éliminatoires depuis quelques semaines déjà. Ceux et celles qui ont assisté à un match à la Place Bell dernièrement vous diront sans aucune hésitation qu’une ambiance de séries éliminatoires est déjà bien présente. La troupe de Jean-François Houle occupe actuellement le cinquième rang de la division Nord, le dernier rang lui permettant de participer aux séries éliminatoires. Comme on peut le constater, le classement de la division est très serré et chaque point est important.
Une forteresse gardée par les partisans
Depuis le 9 décembre 2022, le Rocket n’a pas subi la défaite en temps régulier à la Place Bell (10-0-5). Cette séquence coïncide avec la présence de nombreux partisans soir après soir, avec une moyenne d’assistance s’élevant à 8,509. Dans le vestiaire du Rocket, c’est un fait unanime: les partisans donnent énormément d’énergie aux joueurs.
« Les partisans sont extraordinaires, c’est difficile pour nos adversaires de jouer contre cela. Ils nous donnent de l’énergie lorsque nous en avons besoin, lorsque nous parvenons à marquer ils sont bruyants et cela met nos adversaires sur les talons. »
Mitchell Stephens
« C’est vraiment exceptionnel, les partisans nous amènent tellement d’énergie depuis le début de la saison. Même lorsqu’on avait de la difficulté à gagner, ils ont toujours été derrière nous. Les entendre être aussi bruyants, c’est vraiment spécial. Ça devient très difficile pour nos adversaires de venir jouer dans notre amphithéâtre. »
William Trudeau
« C’est le meilleur aréna de la ligue et les meilleurs partisans de la ligue. C’est vraiment plaisant pour nous de jouer devant des partisans bruyants. Les momentum changer dans un match c’est primordial. Ici (à Laval), les partisans connaissent très bien le hockey et ils savent ce qui se passe, le ton d’ambiance monte d’un cran après chaque évènement (bagarre, buts rapides, gros arrêts, grosses mises en échec). Je suis dans la ligue américaine depuis 10 ans et il n’y a aucun endroit comparable à l’ambiance de la Place Bell. »
Jean-François Houle, entraîneur-chef
Apprendre à gagner
On peut constater une réelle progression chez le Rocket en comparaison avec le début de la saison: on parvient à gagner différents types de matchs. On gère mieux les matchs à bas pointage, on revient de l’arrière avec confiance, on parvient mieux à protéger une avance et on rivalise physiquement avec l’adversaire.
« Gagner de plusieurs manières, c’est ce qui arrive au courant de l’année quand tu apprends à gagner. On a eu des hauts et des bas en début d’année, puis je pense qu’on a appris beaucoup comme équipe pour pouvoir s’améliorer dans différentes facettes. On peut le voir aujourd’hui dans comment on gagne nos matchs de plusieurs façons. »
Jean-François Houle, entraîneur-chef
Relancer sa carrière avec le Rocket
Est-ce que le sentiment d’appartenance permettrait aux joueurs locaux de relancer leur carrière avec le Rocket? Anthony Richard et Nicolas Beaudin ont tenu des propos intéressants à ce sujet.
« Je ne suis pas inquiet qu’en venant ici, ça va relancer sa carrière (au sujet de Frédéric Allard). On en parlait justement en riant avec Laurent Dauphin, pour qui Laval a relancé sa carrière. Pour ma part, ça m’a aussi donné un second souffle. On espère que ça va faire la même chose pour lui et je suis sûre que ça va arriver. »
« Ça fait quelques années que j’essaie de ramener ma game à marquer des buts, c’est le fun d’égaliser un plateau personnel (24 buts). Pour l’instant, je suis satisfait de ma saison. »
Anthony Richard
« Je pense que quand je suis arrivé ici j’ai eu un lent début, je joue du gros hockey depuis. J’ai eu ma blessure, quelques games après ça été un peu plus slow mais j’ai retrouvé mon rythme dans les 5-6 derniers matchs. Je suis heureux d’être ici, je veux être ici, je suis à la maison et c’est mon rêve de jouer pour le Canadien de Montréal. Je vais continuer à pousser, c’est sûr. »
Nicolas Beaudin
Le Rocket disputera son prochain match mercredi soir à la Place Bell contre les Sénateurs de Belleville. Il quittera ensuite pour 3 matchs sur la route où il affrontera le Crunch, les Thunderbirds et les Americans.
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