L’entêtement de Lou Lamoriello et des Islanders de New York | Stratégie au repêchage
Je poursuis mes publications sur le repêchage 2022 de la LNH. Il s’agit cette fois-ci d’un texte parlant de mes hypothèses sur la stratégie des Islanders de New York en vue de la séance de cet été. Pour consulter les textes des joueurs discutés ci-dessous, visitez la section TSLH Espoirs ou utilisez la barre de recherche en haut de page.
La formule demeure sensiblement la même que la série de l’an dernier. La banque d’espoirs nés de l’an 2000 à 2003 est étudiée pour chaque organisation afin d’identifier les faiblesses de leur relève. Par la suite, une stratégie est élaborée en vue du repêchage permettant de construire une liste de cibles potentielles en première et/ou deuxième ronde.
Il est véridique que certaines formations sélectionnent leurs espoirs strictement en fonction du talent et non de leurs besoins organisationnels. Comme ce n’est pas possible à prédire, je ne vais pas trop considérer ce fait dans la série de textes. Je vais toutefois inclure des tendances ou biais qu’ont les équipes concernant certaines ligues comme les Red Wings avec les Suédois, le Lightning avec le Québec, etc.
Islanders de New York
Vous pouvez consulter la liste d’espoirs ici.
Vous pouvez consulter leurs choix au prochain repêchage ici.
Banque d’espoirs
Je ne suis pas nécessairement un partisan du concept de faire les séries coûte que coûte sans penser à l’avenir d’une équipe. Lou Lamoriello surf sur une réputation depuis son règne avec les Devils du New Jersey sans avoir été capable de répéter ses exploits. C’est bien beau de payer de bons joueurs au gros prix, mais à un moment donné, vous devez conserver vos atouts.
En ce moment, je n’aime pas du tout l’entêtement du DG à viser les grands honneurs. Son équipe se dirige vers le mur et ça va faire mal. Heureusement, cette année, les Islanders de New York ont encore leur premier choix ce qui n’était pas arrivé lors des deux derniers repêchages.
Niveau banque d’espoirs, ce n’est pas la mer à boire. Vous avez Aatu Raty qui a connu une belle progression, Tistan Lennox, Simon Holmstrom, Oliver Wahlstrom et Noah Dobson. C’est maigre même si ce sont des jeunes intéressants. Il faut absolument ajouter du talent élite à cette banque. Au 13e rang, les options seront nombreuses, mais je crois qu’ils pourront ramasser un « faller ».
Stratégie
Quand on regarde la dernière décennie, on voit que les Islanders de New York n’ont pas de préférence en termes de ligue pour recruter. Les espoirs qu’ils sélectionnent proviennent de partout. Néanmoins, il y a une nationalité qu’ils aiment un peu plus que la majorité des organisations de la LNH : La Finlande.
Comme je crois qu’ils ne viseront pas une position en particulier, j’ai choisi de regarder au niveau des nationalités. Ici, pour la Finlande, on parle de deux prospects principalement : Brad Lambert et Joakim Kemell. Si le deuxième est disponible, je les vois très bien sauter dessus comme avec Aatu Raty l’an dernier en deuxième ronde. Pour Brad Lambert, je ne serais vraiment pas surpris qu’il prenne le chemin de New York. Ce dernier a perdu beaucoup de plume cette saison, mais le potentiel demeure très élevé. Il présente un peu le même parcours que Aatu Raty. Est-ce qu’ils se laisseraient tenter ?
Sinon, le hockey aux États-Unis est également une de leur tasse de thé. Ainsi, Jimmy Snuggerud, Frank Nazar et Isaac Howard sont des candidats de choix. Aucun de ces espoirs n’a le potentiel de changer du tout au tout l’organisation, mais ce serait un pas dans la bonne direction. Je ne détesterais pas Jimmy Snuggerud pour eux, car ils aiment bien ce style de joueur.
Conclusion
Les Islanders de New York suivent un peu le même parcours que les Canadiens de Montréal, alors que ceux-ci se sont rendus loin en séries l’an dernier pour crasher cette saison. Toutefois, le Ticolore a décidé de prendre un pas de recule pour mieux avancer. Ainsi, j’aime mieux leur stratégie qui est bénéfique à long terme et moins basée sur les performances actuelles. Sur papier, les Isles sont peut-être meilleurs, mais comme les Sharks, le mur s’en vient.
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