Une nouvelle mode adoptée auprès de plusieurs gardiens de la LNH

La profession de gardien change de plus en plus au fil des années. En effet, la progression des hommes masqués se veut de plus en plus tardive alors qu’une faible minorité de gardiens se placent comme partant quelques temps après leur sélection au repêchage. En moyenne, les gardiens qui deviennent fiables comme partant le font autour de 26-27 ans, alors que les joueurs d’offensive ou de défensive peuvent le faire dès 20 ans.

Or, si la profession change, la méthode de gestion s’ajuste également à un hockey de plus en plus rapide. Kevin Woodley, pour le compte du site officiel de la LNH, aborde le sujet de la réorganisation de la gestion des matchs chez les gardiens de but. En effet, il semble qu’on se concentre de plus en plus sur les jours de congé dans le but de ne pas surcharger les gardiens, qui sont de plus en plus occupés devant leur filet au cours des dernières années. Non seulement on ne voit plus aucun gardien disputer 70 matchs par année, mais cette gestion va même toucher les pratiques.

«C’est bien de profiter de quelques jours à travailler sur les petits détails et sur les petites choses qu’on a pas toujours le temps de travailler lors d’une grosse pratique avec l’équipe,» explique Carey Price à Woodley.

Apparemment, on parle d’une pratique de plus en plus utilisée et pas seulement du côté de Montréal. En effet, Mike Smith adopte également cette vision au sein des Flames, alors qu’on va privilégier des pratiques individuelles avec l’entraîneur des gardiens plutôt que de participer aux entraînements réguliers lors des grosses séquences de matchs. Ce qui en ressort des gardiens qui ne font que participer aux entraînements réguliers, c’est qu’on développe de plus en plus de mauvaises habitudes et ce sont ces petits détails qui sont moins souvent travaillés.

Au final, on profite plus d’une pratique individuelle relaxe, afin de traiter les petits détails. Ces entraînements permettent donc aux cerbères de bien récupérer, mais aussi de travailler certaines choses qui sont impossibles à adresser lors d’une pratique régulière.