La nouvelle réalité de la LNH

Si l’on voit cette année plusieurs joueurs commandants des salaires élevés versus leur capacité à produire se faire mettre au ballotage ou encore dans la AHL, c’est tout simplement un changement de mentalité chez les directeurs générales.

Premièrement, avant de faire graduer un jeune prospect on doit s’assurer que celui-ci est prêt pour la LNH, car les années a rabais de son contrat s’avère une économie pour tous les équipes. Lorsque le joueur tombe sur son autonomie, le salaire demandé ne va qu’en augmentant.

D’autre part, ce n’est plus si vrai que ça la notion de fidélité. Cela existe encore quand le joueur est constant dans sa production mais lorsque celui-ci gagne un gros salaire et ne produit pas, on peut vite se ramasser dans une impasse. Vous avez juste a regarder le cas du gardien des Hawks Khabibulin. Que serait-il Theodore s’il n’avait pas connut une bonne saison à la fin de son contrat? Aurait-il signé pour une équipe la LNH? Regarder notre ami Marc Denis, un vétéran qui se retrouve a jouer dans la AHL.

De plus en plus, les joueurs gagnent leur place d’année en année et je dirais même de match en match. Un joueur ne peu plus se permettre de chômer. Encore moins à la position de gardien de but ou le talent pleut dans les mineurs. Des Martin Brodeur, Roberto Luongo de ce monde, il y en aura de moins en moins dans la ligue nationale. C’est si dur pour un athlète d’être constant du début jusqu’à la fin de sa carrière.

Il est certain qu’un joueur de troisième ou quatrième trio sera toujours remplaçable d’année en année par une jeune recrue qui coûtera la moitié de son salaire et donnera autant au niveau performance.

En conclusion, l’avenir de la ligue nationale se voue à de plus courtes carrières et accentuée sur la jeunesse.