Résumé de la saison: Les Coyotes de l’Arizona, surprenant d’un bout à l’autre de la saison (14/31)

* Résumé de la saison régulière :18/31 avec 86 points

Difficile de réellement analyser la saison des Coyotes. S’ils finissent à seulement 4 points des séries, ils n’ont jamais semblé dans la course tout au long de la saison pour espérer se qualifier.

Sur le plan individuel, les blessures de joueurs clés, ainsi que l’absence de véritable leader offensif a pénalisé l’équipe. Avec seulement la 28e attaque dans la ligue, l’équipe ne pouvait espérer mieux que son classement, qui apparaît même miraculeux. Difficile de ne pas penser que l’équipe a également profité de l’effondrement de certaines puissances de l’ouest.

Le gros point positif de l’équipe, c’est qu’avec la 6e défense de la ligue, elle semble parée pour les années à venir. Sa capacité à ne pas encaisser de buts, fait de cette équipe une redoutable adversaire. Si elle arrive à trouver une certaine efficacité offensive, elle ne sera vraiment pas loin d’une place en série. Il faut noter que les Coyotes sont la seule équipe dans le top 11 des défenses à ne pas faire les séries.
[STATS_EQUIPE]ARI[/STATS_EQUIPE]
* Le joueur de la saison : Darcy Kuemper (0.925% d’arrêts en 55 rencontres)

Si les Coyotes finissent si près d’une place en série, ils le doivent quasi uniquement au talent de Kuemper. L’ancien gardien remplaçant du Wild a trouvé sa maison en Arizona.

Lors que Antti Raanta se blesse pour la saison au bout de seulement quelques semaines d’activités, beaucoup voient en l’équipe de l’Arizona, un candidat tout désigné pour la dernière position. Mais c’était sans compter sur Darcy Kuemper, qui réalisera la meilleure saison de sa carrière et portera littéralement l’équipe sur son dos.

À maintenant 29 ans, le gardien canadien offre aux Coyotes l’assurance de pouvoir compter sur 2 bons gardiens dans leur effectif. Avec de telles prestations, Antti Raanta va devoir rapidement retrouver son niveau de jeu s’il veut espérer conserver sa place de titulaire.
[STATS]5168[/STATS]
* La surprise de la saison : Vince Hinostroza (39 points en 72 rencontres)

Arrivé à l’été depuis Chicago, le centre de 25 ans a réalisé une première saison encourageante dans le désert. Capable de jouer au centre comme à l’aile, il a réalisé la meilleure saison de sa carrière. Avec l’un des meilleurs différentiels de son équipe (-4) il a proposé un jeu intéressant sur la seconde vague offensive, ce qui a notamment permis à l’équipe d’obtenir un renfort offensif inespéré, devant les échecs offensifs de leurs leaders.
[STATS]5841[/STATS]
* La déception de la saison : Derek Stepan (35 points en 72 rencontres)

On en attend plus d’un Derek Stepan. L’ancien joueur des Rangers est capable de faire mieux, beaucoup mieux, surtout offensivement. Après 7 saisons de 50 points ou presque, le centre de 28 ans a semblé peiner à retrouver son niveau de jeu, en n’inscrivant que 35 points cette saison, soit son pire total en carrière.

Si son sens du jeu défensif fait du bien à une équipe très jeune, ainsi que son expérience, la saison prochaine ses performances seront épiées, pour voir si le joueur peut revenir à son meilleur niveau.
[STATS]4885[/STATS]
* Les statistiques de la saison :

Aujourd'hui, retour sur les @ArizonaCoyotes , qui ont réalisé une saison surprenante ! En course jusqu'à la fin pour l'accession en série, l'équipe n'avait que peu d'attente sur cette saison, et cela est très encourageant … via @eliteprospects pic.twitter.com/8tVb2NHXzu

— Alex Arnold-Turnani (@Turnani) 14 mai 2019

Globalement, ce qui choque à l’analyse de ces statistiques, c’est l’absence de joueur à plus de 50 points sur la saison. Si le scoring est bien réparti, avec de nombreux joueurs au-dessus des 20 points (13 joueurs), nul doute qu’on en attend plus de certains cadres offensifs.

Clayton Keller a connu une seconde saison plus compliquée. Pas aidé par les méformes des attaquants autour de lui, le centre de 20 ans a néanmoins été le moins « mauvais » des attaquants de son équipe. Toujours capable de créer des différences par son coup de patin exceptionnel, nul doute qu’il fera mieux dés la saison prochaine. Oliver Ekmann Larsson a lui maintenu un niveau de jeu intéressant. Avec 44 points sur la saison, il est dans ses standards, mais ne peut porter l’équipe à lui seul. Notons également la bonne saison du trio formé par Richard Panik, Brad Richardson et Nick Cousins, qui ont fourni un appui intéressant offensivement.

Au niveau des déceptions, notons qu’Alex Galchenyuk sans réalisé une mauvaise saison, n’a pas réussi à avoir un impact sur son équipe. Ce qui lui était reproché à Montréal reste de mise du côté de l’Arizona, à savoir son manque d’implication sur une saison entière.

En défense, notons la progression intéressante de deux joueurs que sont Jordan Oesterle et Jakob Chychrun.

Pour résumer, si l’équipe n’a pas brillé individuellement, elle a réussi en équipe de bons résultats, basés notamment sur une belle stabilité défensive. Il faudra pour la saison prochaine trouver de l’attaque, et l’équipe pourrait surprendre bon nombre d’observateurs.

* Les résumés des autres équipes :

– Les Sénateurs d’Ottawa, patience, vous avez dit patience ? (1/31)
– Les Kings de Los Angeles, le début de la fin (2/31)
– Les Devils du New Jersey, en attendant Jack Hughes … (3/31)
– Les Red Wings de Détroit, il est temps de prendre son envol… (4/31)
– Les Sabres de Buffalo, l’éternel recommencement (5/31)
– Les Rangers de New York, une reconstruction accélérée (6/31)
– Les Oilers d’Edmonton, une année de plus pour rien … (7/31)
– Les Ducks d’Anaheim, attention gros chantier ! (8/31)
– Les Canucks de Vancouver, un espoir nommé Elias … (9/31)
– Les Flyers de Philadelphie, une nouvelle saison décevante (10/31)
– Le Wild du Minnesota, reconstruction ou « reset » ? (11/31)
– Les Blackhawks de Chicago, il reste encore de l’espoir ! (12/31)
– Les Panthers de la Floride, encore une année pour rien (13/31)