Ken Hitchcock perd patience et charge ses joueurs après une énième defaite des Oilers.

Son arrivée, le 20 novembre 2018 à la barre des Oilers, semblait insuffler de l’espoir du côté d’Edmonton. Avec 20 points pris sur 26 possibles, Hitchkock semblait être l’homme de la situation.

Depuis ce segment les Oilers se sont effondrés. En 22 rencontres ils présentent une fiche de 6-14-2 (14 points sur 44 possibles), un bilan qui semble insuffisant pour pouvoir se frotter aux prétendants des dernières places disponibles en série.

En début de mois, avant d’affronter les Canadiens de Montréal, Ken Hitchcock avait déjà prévenu « Nos meilleurs joueurs connaissent actuellement la meilleure saison de leur carrière. Par contre, tu ne peux pas gagner dans cette ligue avec seulement trois ou quatre joueurs. On a besoin de la contribution de plusieurs autres ».

Ce soir dans une nouvelle défaite aux mains des Sharks de San José Ken Hitchcock n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. « En cette période de l’année, les entraîneurs ne peuvent pas en vouloir plus que les joueurs. » L’entraineur en chef qui était sorti de sa retraite pour une dernière aventure semble désabuser « Nous ne nous sommes même pas donné une chance de nous battre. » Des mots durs à l’encontre de son vestiaire. Ken Hitchcock est-il en train de perdre sa chambre ou est-ce que ses mots fouetteront ses joueurs ? Le mauvais classement de l’équipe si près de la date limite des transactions met la direction dans une fâcheuse position. Seront ils acheteurs ou une nouvelle fois vendeur en cette fin de mois de février ?

Le soir du 14 décembre, les Oilers pointaient au 2e rang de la division Pacifique égalité avec les Sharks et seulement 4 points derrière les Flames. Ce soir au moment d’écrire ses lignes les partenaires de Connor McDavid se retrouvent à la 6e position de la division à 4 points de la dernière équipe qualifiée pour les séries, les Blues de Saint Louis. Ces derniers dans une dynamique totalement opposée, compte deux matchs en mains sur l’équipe de l’Alberta.

Les Oilers n’ont connu le bal printanier qu’a une seule reprise lors des 12 dernières campagnes. McDavid possiblement le meilleur joueur du monde va peut-être trouver le temps long en Alberta, lui qui vient tout juste de commencer un contrat le liant à la franchise pour 8 ans. Quel gâchis…

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« At this time of year the coaches can’t want it more than the players. » — Oilers coach Ken Hitchcock.

— Rob Tychkowski (@Rob_Tychkowski) 10 février 2019