Incessamment, les Penguins se feront tirer vers le bas dans la Métropolitaine

Dur lendemain de veille pour les Penguins de Pittsburgh. Quelques jours après leur expulsion de la ronde préliminaire par le Canadien, la douleur doit être encore vive. Les efforts mis en place pour aspirer (encore une fois) à la Coupe Stanley furent en vain. On doit se questionner dans la ville de l’acier et plusieurs changements sont à prévoir. Changera-t-on d’entraîneur, procédera-t-on à des changements majeurs ou continuera-t-on sur la même ligne de pensée ? Chose certaine, l’organisation se fait tirer vers les bas-fonds de la Métropolitaine.

Le constat est assez évident. Lorsqu’on regarde l’état des forces dans cette division, on peut en conclure que la fenêtre se referme graduellement à Pittsburgh. Les Capitals sont pas mal encore au sommet de ce qu’ils peuvent offrir alors qu’on continue d’ajouter de la bonne profondeur à petit prix. La chute s’en vient, mais il reste encore quelques années de grandeur avant la fin de l’ère Ovechkin. Pour les Devils, on tente de se sortir la tête du sable et les quelques espoirs recrutés récemment, en plus de compter sur 3 choix de premier tour au prochain encan, accéléreront le processus. Rapidement, les Devils prendront plus de place dans la division.

Cela dit, le noyau de la Métropolitaine est tout simplement ahurissant. Les Rangers, avec un noyau composé de Panarin, Zibanejad, Kakko, Trouba, Shesterkin et bientôt Lafrenière, seront de la lutte pour le premier rang sous peu. Une Coupe d’ici 2022 ? C’est possible selon notre chroniqueur. Sinon, on retrouve les Islanders qui continuent de monter dans la hiérarchie des bons clubs de la Métro et l’arrivée d’Ilya Sorokin l’an prochain aidera assurément la formation à solidifier leur place. Les Blue Jackets performent de façon assez étonnante et les jeunes semblent très bien entourés au sein du club. Ils sont possiblement à un gros joueur de changer la donne dans leur parcours.

Sinon, on retrouve les Hurricanes et les Flyers, les deux meilleures formations depuis le retour au jeu. Les Flyers sont revenus au sommet de leur art et le bon mélange de jeunes et de vétérans les placera dans les hautes sphères de la ligue pour les quelques prochaines années. Quant aux Canes, on le voit présentement, les jeunes sont fin prêts. On possède un club qui devrait performer de façon brillante pour les 5-6 prochaines années, en plus d’être très bien  »coaché ».

Le boulet sera lourd

Bref, de toutes les formations opérant dans la division Métropolitaine, seuls les Penguins semblent sur le déclin. Et la chute pourrait bien être vertigineuse à voir comment les clubs se sont améliorés de façon drastique au cours des deux dernières années. Avec un  »pipeline » absent de gros joueurs pour le futur, la tâche sera énorme. Oui, on veut capitaliser sur les dernières années de Crosby et de Malkin, mais on devra assurément imiter les Hawks dans tout ce processus. Chicago n’a jamais mis l’aspect recrutement de côté et maintenant, les joueurs qui entourent Kane et Toews sont de jeunes éléments peu payés. On capitalise sur les ELC et les contrats d’une saison auprès de joueurs en provenance d’Europe.

Les Penguins devront agir de la même sorte, car la compétition dans la division Métropolitaine engloutira rapidement cette formation qui stagne depuis deux ans.