Avenir prometteur pour la défense d’équipe Canada : Thomas Harley
La finale de la Confrontation des 4 nations a permis aux amateurs d’apprécier une autre pièce d’anthologie de l’histoire du hockey. Un duel opposant le Canada et les États-Unis qui s’est conclut en prolongation comme un scénario hollywoodien grâce à Connor McDavid. Au-delà du trophée et de la médaille d’or, la victoire au TD Garden sert de tremplin pour les jeux olympiques d’hiver à Milan en 2026.
Regardons quelques faits. Nathan MacKinnon nommé joueur par excellence du tournoi, Connor McDavid nommé joueur par excellence de la rencontre, Sidney Crosby qui consolide sa réputation et sa prestance de gagnant. Rien de surprenant. Et n’oublions pas Jordan Binnington qui a fait taire ses détracteurs avec une performance étincelante en prolongation.
Que pensez-vous de ce joueur? Hier, il a été le 2e plus jeune joueur de la formation et le 3e défenseur le plus utilisé? Il était un ajout de dernière minute avant le tournoi et a été inséré dans la formation à quelques heures de la finale? Aussi, ce dernier a la double citoyenneté canadienne et américaine. Oui, c’est Thomas Harley, un défenseur robuste et mobile qui sait élever son jeu d’un cran au bon moment.
Surprise et découverte pour certains?
Une séquence intéressante durant la prolongation vers la 14e minute témoigne à quel point John Cooper était confortable de l’utiliser pendant presque 22 minutes. D’abord, Binnington étouffe les attaques incessantes des Américains pendant les 10 premières minutes de la prolongation. Les hommes de Mike Sullivan bourdonnent et contrôlent les zones. Vers cette 14e minute, Harley coupe une rentrée de zone de Nelson et de Miller. Avec l’aide de Marner, Harley a récupéré la rondelle pour amorcer une sortie de zone avec Drew Doughty.
L’ancien 18e choix total au repêchage en 2019 a reçu l’appel de l’état-major d’Équipe Canada pour remplir un rôle de police d’assurance dans la brigade défensive remplie de droitier. Le défenseur gaucher de 23 ans possède un bon coup de patin, une utilisation judicieuse du bâton, une gestion d’espace efficace et un jeu robuste. L’associé au directeur-général d’équipe Canada et l’actuel DG des Stars de Dallas, Jim Nill, l’a repêché et le connait bien. Plusieurs amateurs l’ont constaté aussi.
Double citoyenneté
Fait intéressant. Harley est né à Syracuse dans l’état de New York. Ses parents sont originaires d’Edmonton et ont inscrit leur fils au hockey dans la grande région de Toronto. Étant écarté de la liste des joueurs des U17 du programme américain et ignoré par les collèges américains, Harley a choisi la ligue de hockey de l’Ontario pour peaufiner et démontrer l’étendu de ses atouts.
Composition de la brigade défensive, dilemme à venir
Sans aucune prétention que Thomas Harley est le joyau du hockey canadien. Or, la Confrontation des 4 nations a mis en vitrine des défenseurs qu’on n’a pas toujours l’opportunité d’apprécier. Cela s’applique également à Jacob Slavin et à Brock Faber qui ont joué près de 29 minutes hier chez les Américains.
Lorsqu’on regarde les défenseurs canadiens à caractère offensif, on peut penser à Cale Makar, Shea Theodore, Josh Morrissey, Evan Bouchard, Dougie Hamilton, voire Jacob Chychrun. Pour remplir des missions défensives ou des mandats particuliers, on peut penser à Devon Toews, Colton Parayko, Travis Sanheim, Alex Pietrangelo ou Mackenzie Weegar.
Où se situe Thomas Harley parmi ces joueurs? L’état-major d’Équipe Canada devra faire des choix pour les jeux olympiques de 2026. Disons que Harley a laissé une belle impression auprès des dirigeants. Comment avez-vous trouvé ses performances malgré le peu de préparation et d’échantillon?

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