Nouvelle étape dans le développement de Frederik Dichow en Suède
L’espoir des Canadiens n’est pas toujours le plus couvert au sein du pipeline. Sur TSLH Espoirs, nous avons suivi sa progression cette année, ce qui nous a mené à produire un petit rapport d’observation. Le développement du Danois se passe bien et il est maintenant temps de passer à une autre étape.
Le titre de ce rapport est toujours d’actualité. Frederik Dichow demeure un projet qu’il faut évaluer sur le long terme. C’est vrai pour tout espoir, mais ça l’est encore plus lorsqu’on parle d’un gardien format géant.
Dichow n’est pas un gardien élite comme peut l’être Jesper Wallstedt. C’est pourquoi il faut accepter que sa progression soit lente. Bonne nouvelle toutefois: elle est lente, mais continuelle.
En SHL
Après une excellente saison en Allsvenskan, Dichow se mesurera dès l’an prochain aux meilleurs joueurs de la Suède dans la SHL. La formation de Frolunda a annoncé la signature du gardien de 21 ans aujourd’hui.
Ce sera vraiment une bonne façon de valider la progression de Dichow. En effet, trop souvent, on s’est fait vendre des espoirs du CH qui dominaient en Allsvenskan (lire ici, Mattias Norlinder). En fonction de mes connaissances uniquement à force de regarder ces ligues, je trouve parfois la Nationell (ligue junior moins de 20 ans) meilleure que la Allsvenskan. La SHL est une classe à part.
Dichow affrontera donc du meilleur hockey. Je le sens prêt, lui qui s’est bien dressé lors des Jeux olympiques.
Évaluation de Dichow selon le TSLH Espoirs:
Frederik Dichow possède le gabarit, la technique, la vision et l’anticipation pour se démarquer chez les professionnels en Amérique du Nord. Il ne lui reste que la charge de travail dans une meilleure ligue à apprendre. Je pense qu’il pourrait fort bien tirer son épingle du jeu à Laval. En SHL, au sein des équipes mentionnées plus haut, il risque de jouer les seconds violons. La SHL n’a aucun mandat de développement pour les espoirs de la NHL alors que c’est le cas pour la NHL. Donc, être auxiliaire pour être auxiliaire, j’aime mieux voir Dichow à Laval. – Mathieu Paradis (2022)
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