Jean-Sebastien Dea: «Le CH devrait s’inspirer de ce qu’on a fait»
Lorsqu’on tire cette déclaration en dehors de son contexte, elle peut sembler assez incendiaire.
C’était l’heure du bilan du côté du Rocket de Laval. Après que plusieurs joueurs aient déambulé sur la tribune devant les médias, la thématique particulière fut identifiée. La force d’un groupe soudé fut en grande partie au coeur des succès de l’équipe.
Pour Jean-Sebastien Dea, tout est une question de fierté au sein du groupe de Québécois dans l’équipe.
«Je pense que le CH devrait prendre exemple là-dessus. Une gang de Québécois qui représentent les Canadiens. Il n’y a pas une soirée que les gars ne jouaient pas avec fierté et honneur.»
Jean-Sebastien Dea
C’est surtout sur le point de la fierté et de l’honneur que Dea souhaitait mettre l’accent. Je n’ai pas senti qu’il lançait une pointe envers l’organisation, bien au contraire. L’attaquant mentionnait d’ailleurs qu’à de nombreuses reprises, ils ont battu des clubs plus talentueux par le simple fait que les joueurs jouaient avec fierté. C’était le mot d’ordre chez les joueurs québécois du Rocket: être fier de porter le chandail.
Je pense que c’est là-dessus que voulait miser Dea avec sa déclaration. Sur la fierté de porter cet uniforme et non pas uniquement sur la langue parlée.
Et oui, le CH devrait s’inspirer de cette course aux séries puisque le Rocket n’avait peut-être pas la formation al plus talentueuse, mais elle s’est rendue au match #7 de la finale de l’Est tout de même.
Pas qu’un groupe de Québécois
J’ai aimé la nuance apportée par Kevin Poulin. Le gardien mentionnait que le groupe était tissé très serré, mais que ce n’était pas qu’une question d’être Québécois. En effet, il stipulait que les coéquipiers venant d’ailleurs se sont très bien intégré au groupe. Louie Belpedio mentionnait d’ailleurs comment plusieurs vétérans québécois l’ont aidé à s’acclimater à la ville et à la réalité.
Pour Gabriel Bourque, ça ne fait pas de doute: il veut revenir à Laval. L’attaquant n’a pas hésité une seule seconde d’acquiescer lorsqu’on lui a demandé s’il signerait un contrat de deux ans avec le Rocket (contrat AHL seulement).
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