Jean-Sebastien Dea: «Ça aurait coûté quoi de me donner une chance ?»
L’attaquant québécois joue maintenant pour les Roadrunners de Tucson dans la AHL. Rétrogradé par les Coyotes, Jean-Sebastien Dea n’aura pas trouvé le moyen de percer le club cette saison.
Il demeure tout de même un candidat pour un rappel à tout moment. L’an dernier avec le Rocket, Dea a été un moteur offensif important de la formation. Bougie d’allumage en séries, le joueur de 28 ans s’est imposé avec 52 points en 70 matchs en saison en plus d’ajouter 8 points en 15 matchs lors des séries 2022.
Malheureusement, l’organisation n’aura pas su le garder. Est-ce en raison de ses déclarations l’an dernier au bilan du Rocket ?
Rappelons que Jean-Sebastien Dea avait vivement mentionné que les Canadiens gagneraient à avoir plus de Québécois lorsqu’on regardait le parcours du Rocket. Pour lui, porter le chandail du Rocket, c’était spécial et il espérait que la course en séries du Rocket allait inspirer le grand club.
Un goût amer ?
Dimanche soir, une vidéo circulait sur les réseaux sociaux concernant Dea. En effet, l’attaquant était de passage au podcast «Sans restriction» de Kevin Raphael. Le court segment ne fait pas bien paraître l’attaquant.
«Oui j’ai trouvé ça dur (de ne pas être signé de nouveau par le CH). Mais au final, c’est une business, c’est une game. Je comprends. Mais en même temps, j’ai signé à Montréal pour jouer avec le Canadien. Je pense que j’ai mérité au moins une game là à quelque part. Ils étaient bon dernier, tu comprends tu ? Ça leur donnait quoi de juste me donner un petit look, une petite game… Ça leur aurait coûté quoi de juste me donner une chance ? »
Jean-Sebastien Dea
Tiré hors contexte, ça ne paraît pas bien. Remettons les pendules à l’heure si vous le voulez bien.
On parle ici d’un joueur qui avait le Rocket sur le coeur. À de nombreuses fois, il a mentionné aimer jouer à Laval. Chez lui.
Dans cette même entrevue, il ajoute après la citation ci-haut que c’était extraordinaire à Laval. Il avoue même qu’en pleine saison, il songeait à signer pour un an ou deux à Laval même si ça impliquait de ne pas jouer à Montréal. Dea explique qu’il «a capoté de jouer là» et il compare le tout à jouer au Centre Bell, mais à plus petite proportion.
Dea mentionne qu’il a connu la meilleure saison de sa carrière à Laval, mais qu’il demeure déçu de ne pas avoir eu de chances. C’est ce qui a pesé beaucoup dans la balance de signer ailleurs, avoue-t-il.
On sent qu’il est amer parce qu’il n’a pas eu l’opportunité de jouer en NHL dans le contexte l’an dernier. Mais ce n’est clairement pas un coup de gueule totalement parce que dans le podcast, on sentait qu’il a réellement apprécié son passage à Laval.
Nouveau défi ?
Dea espère jouer en NHL cette saison. Par contre, il mentionne qu’il est mûr pour un nouveau défi si ça ne fonctionne pas. Il se donne un deux ans pour essayer de se tailler un poste, mais ne met pas de côté l’hypothèse d’aller jouer en Europe éventuellement.
Le Québécois croit en ses chances tout en étant conscient que ça peut changer rapidement dans la NHL.
Pour écouter le podcast au complet:
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