Alexandre Carrier a métamorphosé la défensive du Canadien
Malgré la défaite du Canadien hier soir contre les Maple Leafs, l’équipe connaît une période plus que positive. Depuis la mi-décembre, l’équipe présente un dossier de 11 victoires, 3 défaites et 1 revers en prolongation. Le 18 décembre, Alexandre Carrier a fait son arrivée avec le Canadien, et il n’est pas étranger au succès que connaît le CH.
Cela dit, pour ne pas donner tout le crédit au Québécois, plusieurs éléments se sont mis en place pour permettre à l’équipe de connaître cette séquence victorieuse. Le retour au jeu de Patrick Laine, l’arrivée d’un bon second gardien en Jakob Dobes, et surtout celle de Carrier ont véritablement transformé la défensive du Canadien. Tout le monde est tombé dans la bonne chaise. Carrier a pu prendre un rôle sur la deuxième paire en compagnie de Kaiden Guhle. Cela a relégué David Savard à la troisième unité, un rôle qui lui convient probablement davantage à ce stade-ci de sa carrière. Avant l’arrivée du défenseur québécois, Savard disputait régulièrement plus de 20 minutes par rencontre. Depuis, il n’a dépassé la barre des 19 minutes qu’à deux reprises.
Le fait de se départir de Justin Barron en échange d’un vétéran a permis de réduire significativement les situations où deux jeunes se retrouvent sur la même paire défensive. La brigade compte désormais trois vétérans québécois capables d’épauler et d’appuyer leurs jeunes partenaires.
D’un point de vue offensif, Carrier n’a toujours pas inscrit son premier but avec le Canadien, mais en 14 matchs, il a récolté 8 mentions d’aide. Son ancien Directeur Général, Barry Trotz, avec les Prédateurs, lui reprochait ses trop nombreux revirements lors des phases de transition. Cependant, le fait qu’il soit jumelé à Guhle, qui est très fiable défensivement, combiné à sa belle mobilité et à son jeu simple, font de lui un défenseur fiable en relance pour l’instant.
C’est toutefois dans l’aspect défensif que le joueur de 28 ans se démarque. Non, il ne distribue pas les mises en échec les plus percutantes comme Arber Xhekaj. La plupart de ses bons coups sont d’ailleurs beaucoup moins apparents lors du visionnement d’une rencontre. Avant la rencontre d’hier, Carrier se distinguait au sein du CH dans trois catégories : il était premier pour les passes bloquées en zone défensive avec 42, premier pour les rondelles gagnées lors de batailles avec 34, et deuxième en harponnage (stick checks) avec 18. Rappelons qu’il n’a disputé qu’une quinzaine de matchs avec l’équipe. Ce sont ces éléments qui permettent au Canadien de passer beaucoup moins de temps dans sa zone, réduisant ainsi les chances de marquer pour l’adversaire.
Par sa hargne et son intelligence du jeu, Carrier est devenu un rouage essentiel de la défensive du Canadien. Dans une transaction qui n’aura coûté que les services de Justin Barron — un joueur au potentiel intéressant, mais qui semblait avoir stagné à Montréal —, l’impact de l’acquisition réalisée par Kent Hughes s’est fait sentir bien plus rapidement qu’on aurait pu le croire. On ne peut prédire si le brio défensif de Carrier aidera le Tricolore à accéder aux séries éliminatoires cette année, mais, étant sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2026-2027, il risque de rendre de précieux services à l’équipe.
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