Tous les détails sur les bris d’égalité dans la LNH!

En pleine course aux séries de la LNH, tous les détails comptent quand vient le temps d’analyser le classement. Durant la saison régulière, il peut être simple de départager une égalité en regardant le nombre de matchs joués de deux équipes qui ont le même nombre de points. Toutefois, quand les deux formations comptent exactement le même nombre de rencontes disputées, les choses peuvent se gâter. Pour simplifier la vie de tout le monde, voici tous les détails sur les bris d’égalité dans la LNH.

Comme mentionné en introduction, le premier bris d’égalité est super simple: le plus petit nombre de matchs joués à le dessus. On peut aussi regarder, ainsi, le pourcentage de points. Simple de même!

Le deuxième bris d’égalité n’a rien de complexe, mais il faut être au courant. Il s’agit du plus grand nombre de victoires en temps réglementaire. Il faut donc exclure toutes les victoires en prolongation et en tirs de barrage. Il s’agit de la catégorie « VR » du classement de la LNH.

Le troisième bris d’égalité: le plus grand nombre de victoires, en excluant cette fois les victoires en tirs de barrage. Autrement dit, on parle des victoires en temps régulier et en prolongation. On peut retrouver le chiffre sous les lettres « VRP » en observant le classement.

Le quatrième bris d’égalité est encore plus simple: le nombre de victoires au total. Donc, le nombre de victoires, qu’elles aient été obtenues en temps régulier, en prolongation ou en tirs de barrage. Tout compte.

Si deux équipes sont toujours à égalité après ces quatre comparaisons, les choses se compliquent un tantinet. Le cinquième bris d’égalité est le suivant: le plus grand nombre de points obtenus lors des matchs opposant les équipes concernées. Donc, laquelle a été meilleure contre l’autre.

Il y a toutefois des nuances importantes, comme expliqué par la LNH sur son site web: « Dans le cas où deux équipes à égalité n’ont pas disputé le même nombre de matchs à domicile l’une contre l’autre, les points obtenus lors du premier match disputé dans la ville de l’équipe qui a accueilli l’adversaire le plus grand nombre de fois ne seront pas comptabilisés. Si plus de deux équipes sont à égalité, le pourcentage le plus élevé de points obtenus lors des matchs opposant ces équipes les unes aux autres, excluant les matchs impairs, sera comptabilisé afin de déterminer le classement. » Il faut lire attentivement à quelques reprises pour bien comprendre, je crois, mais ça fait bien du sens en bout de ligne.

Si un sixième bris d’égalité est nécessaire, c’est tout simplement le meilleur différentiel de buts pour et de buts contre qui sera avantagé. Si, vraiment, une égalité persiste toujours (c’est quoi les chances?), l’équipe qui a marqué le plus de buts au courant de la saison sera avantagée. Et voilà!