La réalité financière derrière la transaction Rantanen
La transaction de Mikko Rantanen vendredi dernier a pris de court bon nombre d’amateurs de hockey. Si le fait que le Finlandais devienne joueur autonome à la fin de la saison a joué un rôle crucial dans la décision de l’Avalanche, une nouvelle réalité financière pesant sur les équipes de la LNH semble également se cacher derrière cette transaction audacieuse.
Dans l’épisode publié aujourd’hui de son podcast 32 Thoughts, Elliotte Friedman parle de la nouvelle réalité salariale qui attend les équipes. Comme mentionné dans un précédent article, le plafond salarial augmentera de manière significative au cours des prochaines années. Friedman mentionne que le cap devrait se situer quelque part entre 95 et 97 millions pour la prochaine saison et dépasser les 100 millions plus tôt que tard.
Malgré l’existence du partage des revenus, certaines équipes qui engendrent moins de profits se sentiraient moins à l’aise avec cette augmentation à venir. L’informateur suggère que, pour la première fois depuis l’imposition d’un plafond salarial, nous verrons différents niveaux d’équipes dans la gestion de leur masse salariale. Certaines équipes mieux nanties risquent de dépenser jusqu’à la limite du plafond salarial en vigueur, alors que d’autres fixeront leur propre limite interne. Les Directeurs Généraux auront plus de marge de manœuvre dans la gestion de leur effectif, mais certains propriétaires risquent d’imposer un montant propre à l’organisation à ne pas dépasser.
Selon lui, la transaction de Mikko Rantanen démontre que l’Avalanche pourrait bien être l’une des équipes ayant leur propre montant limite à ne pas dépasser. Cale Makar risque, d’ici quelques saisons, de signer un contrat qui pourrait faire de lui le joueur le mieux payé de la LNH. Les dirigeants de l’équipe ne se seraient possiblement donc pas sentis assez à l’aise pour conserver Rantanen sous contrat dans les termes d’une entente se rapprochant de celle de Leon Draisaitl.
Plusieurs informations contradictoires circulent depuis la transaction, affirmant que Rantanen aurait été prêt à rester en acceptant un contrat inférieur à ce qu’il pourrait obtenir ailleurs. Cependant, plusieurs informateurs ont mentionné que Rantanen souhaitait obtenir l’augmentation salariale qu’il mérite. Nous ne saurons probablement jamais où se situe réellement la vérité. Ce qui est certain, c’est que Chris MacFarland et l’Avalanche, ainsi que d’autres équipes, ont commencé à se positionner pour faire face à la nouvelle réalité financière qui se profile dans la LNH. Il sera intéressant de voir, lorsque le moment viendra, quelles équipes pourront dépenser plus librement et lesquelles auront des limites.
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