La NHL en attente des Golden Knights pour une marque historique

Les séries éliminatoires en NHL depuis deux ans furent quelque peu chamboulées par la COVID. Des scénarios improbables se sont déroulés en raison des nombreuses modifications et intempéries causées par la pandémie. Or, on peut dire que cette saison, on vit une course aux séries tout à fait normale.

Le portrait des équipes en séries est déjà canné dans l’Est. Or, dans l’autre conférence, plusieurs équipes lutteront jusqu’à la toute fin. Parmi elles, on retrouve les Golden Knights de Vegas. Actuellement à 3 points d’une place dans les «wild cards», on pourrait manquer le tournoi printanier au profit des Stars et des Preds. Les Oilers et les Kings sont toujours dans la lutte également.

Vegas, qui possède une équipe littéralement «boostée» sur papier, pourrait-elle rater les séries ? Avec Eichel, Pacioretty, Pietrangelo, Stone, Theodore et Marchessault comme noyau ?

Une première dans l’histoire

L’an dernier, le carré d’as était composé du Lightning, des Canadiens, des Golden Knights et des Islanders selon le format des divisions proposé par la ligue. Comme l’observe Kevin Vallée du 91,9Sports, il se pourrait fort bien que 3 équipes sur 4 ne se présentent tout simplement pas en séries cette année. Les Canadiens et les Islanders sont éliminés. Il ne manque plus que les Golden Knights pour accomplir cette triste marque historique.

En effet, ce serait la toute première fois de l’histoire que trois équipes sur quatre n’atteignent pas les séries après avoir accéder au carré d’as la saison précédente.

Ce ne serait arrivé que cinq fois de voir 2 équipes du carré d’as sur 4 être exclus des séries la saison d’après depuis 1967.

Vegas met constamment tout en oeuvre pour fournir la formation la plus compétitive. Or, on peine à embarquer dans le portrait des séries même avec l’ajout d’Eichel. Il reste encore 6 matchs aux Golden Knights pour accéder aux séries. Ils demeurent à 4 points des Preds et des Stars. Pour accéder aux séries, on devra déloger les Kings ou passer par les «wild cards».