Et si Patrik Laine n’était pas le problème…

Lorsque Patrik Laine était sur le point d’être échangé par les Jets, on le décrivait comme un problème dans la chambre. La menace d’exil en Finlande lorsqu’il négociait à titre de RFA n’a certes pas aidé, mais était-il vraiment le poison tant décrit dans ce vestiaire ?

Je n’ai pas la prétention de connaître la réponse absolue. Je ne suis pas dans le vestiaire ni sur le beat de l’équipe. Par contre, les récents propos tenus par Blake Wheeler et par Paul Stastny ont ramené ce questionnement à mon esprit.

Les deux vétérans, devant les médias, expliquaient qu’il y avait des joueurs qui s’occupaient plus d’eux-mêmes que de l’équipe. Wheeler mentionnait que le système n’était pas respecté et que les déboires de l’équipe pouvaient se justifier par le fait que certains joueurs n’appuyaient pas leur coéquipier sur la glace.

Vient ensuite Mark Scheifele. Qui lance des  »je, me moi » à profusion dans son élocution.

Mal ciblé le problème

Je pense avant tout que les Jets ont procédé à une transaction impliquant Laine parce que l’organisation doutait de ses capacités à s’entendre avec.

Par contre, comme amateur de hockey, on y voyait une occasion de se débarrasser d’un «problème». Je pense que nous étions dans le tort.

À la lueur des propos tenus dans le bilan des Jets, ma perception est plus que Mark Scheifele est un problème dans l’équipe. C’est difficile de croire le contraire.

Pendant ce temps, Patrik Laine se plaît à Columbus. Les dernières rumeurs indiquent que le Finlandais est «all in» avec les Jackets et qu’on peut s’attendre a une prolongation de contrat.

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