L’absence de passe envers Cole Caufield sur l’avantage numérique

L’une des choses que je vois le plus sur les réseaux sociaux entourant les Canadiens de Montréal depuis le début des séries éliminatoires est le fait que Cole Caufield ne reçoit pas beaucoup de passes de la part de ses coéquipiers sur l’avantage numérique.

C’est un fait, je l’accorde, jusqu’à présent, le petit franc-tireur des Canadiens n’a pas beaucoup de chances d’utiliser sa plus grande force, son tir sur réception. Depuis plusieurs années, Caufield fait les manchettes avec ce lancer décoché à partir du cercle gauche des mises en jeu. Toutefois, pour le moment, ça ne marche pas. Ses coéquipiers ne lui envoient pas la rondelle et l’espoir ne cumule que des passes. Les partisans affichent donc leur mécontentement et je peux les comprendre.

Toutefois, si on regarde les séquences plus attentivement, on voit que les défenseurs de Toronto, de Winnipeg et, maintenant, de Vegas le couvrent excessivement bien. C’est très frustrant de le voir inefficace, alors que l’on connait son potentiel, mais ce n’est pas nécessairement la faute de ses coéquipiers. Cole Caufield fait partie du plan de match de l’adversaire. C’est ce qui est le plus important de retenir.

Ce que je veux dire c’est que le désavantage numérique adverse se doit absolument de respecter son talent. En tout temps, on doit couvrir le corridor de passe vers lui. C’est restrictif pour le jeune, mais ça ouvre d’autres options pour ses coéquipiers.

Pendant trop longtemps, l’avantage numérique des Habs a été l’affaire d’un défenseur et son tir frappé de la pointe. Maintenant, avec Caufield, Toffoli, Perry, Petry (Gustafsson) et Suzuki, les options sont beaucoup plus diversifiées. Il faut absolument continuer d’exploiter tout ce qui est offert aux joueurs du CH pour créer des occasions de marqueur.

Nick Suzuki est le meilleur élément pour lire la défensive adverse et je suis certain que l’absence de passe envers Caufield n’est pas voulu. Ce n’est que circonstancielle.

Patientez, les buts viendront, j’en suis certain. Il y a trop de talent chez lui pour demeurer muet et j’ai une confiance aveugle envers la vision de Suzuki.

(Au moment d’écrire le dernier mot de ce texte, Cole Caufield vient de marquer son premier but des séries sur un retour de lancer).