Chiarot vs Simmonds : l’art de voler le momentum

Les Canadiens de Montréal mènent 3 à 1 et contrôlent le jeu au milieu du match. Alors que Ben Chiarot et Wayne Simmonds bataillent leur position devant le filet de Carey Price, l’arbitre lève le bras, car Kulak met en échec « illégalement » Alexander Kerfoot. Voyant cela et l’invitation du robuste attaquant des Maple Leafs, le #8 « drop » les gants et en mange deux solides sur le nez. Après ce combat, jusqu’ici amorphe, Toronto reprend du poil de la bête et crée l’égalité avant la fin de la 2e période. Pas besoin d’aller plus loin, vous connaissez la suite.

Premièrement, Chiarot a pris une mauvaise décision. Peu importe l’équipe qui remporte la rencontre après ce combat, juste le fait de prendre le risque de jeter les gants, alors qu’on mène 3 à 1, n’est pas nécessairement une bonne idée. Je n’ai jamais joué dans la LNH ou même dans la LHJMQ, ainsi je ne peux pas vraiment parler des règles non écrites ou de ce qui s’est passé entre les deux sur la glace, mais Chiarot aurait dû être un peu plus brillant que cela. Simmonds est un excellent bagarreur et je salue le courage de l’arrière des Habs, mais les chances que cette décision avait d’influencer négativement la rencontre pour le CH étaient assez hautes.

Wayne Simmonds vs Ben Chiarot👊pic.twitter.com/YuIMONmWnz

— Hockey Hub (@HockeyFightHub) January 14, 2021

Malgré le fait qu’on se tue à dire que le hockey est un sport de vitesse et de talent maintenant, l’aspect robustesse est encore présent. L’un des trucs qui peuvent survenir après une grosse mise en échec ou un combat est le changement de momentum. C’est, selon moi, exactement ce qui s’est passé hier dans la défaite des Canadiens contre leurs rivaux de toujours. Il restait quand même un demi-match à jouer, alors ce n’est pas la seule chose qui a décidé du dénouement, mais ces deux coups de poing sur le nez du colosse de 6 pieds 3 pouces ont créé une étincelle chez les Leafs.

À partir de ce moment, ça n’a été qu’une pente descendante pour la troupe à Claude Julien. On a vu quelques flashs, dont un but en quatrième période, mais on sentait que les Glorieux jouaient sur les talons. Heureusement, Montréal ajoute un point à sa fiche et aura encore neuf autres matchs pour se reprendre contre les Ontariens. La rivalité risque de prendre un bond cette saison en raison du nombre d’affrontements entre les deux équipes. C’est bien que Marc Bergevin ait amélioré l’aspect physique de son équipe, mais faudra quand même être plus intelligent que cela.

Je suis conscient que mon opinion sur le sujet est loin de faire l’unanimité et c’est bien correct comme cela. N’ayez pas peur de commenter et de donner votre opinion sur le sujet.