Les formations olympiques des différentes nations au hockey sont bien différentes cette année que lors des dernières éditions. En effet, sans les joueurs de la LNH, on a l'impression de revoir bien des visages qui étaient disparus du radar. Du côté canadien, les amateurs québécois retrouvent des joueurs comme Maxim Lapierre ou René Bourque, mais aussi Brian Gionta et James Wisniewski chez les américains. D'ailleurs, en entrevue avec L'Associated Press, les deux principaux intéressés ne cachent pas leur envie de connaître de bonnes olympiades en vue d'un retour éventuel dans le circuit Bettman.

"Si quelqu'un veut de moi, je suis prêt. Idéalement je viens ici pour connaître de solides performances. Et, ce n'est pas comme si j'allais coûter très cher, pas besoin de laisser aller des considérations futures. J'ai joué une décennie au niveau le plus haut et maintenant je suis aux Olympiques, donc ce n'est pas comme si j'avais cessé de jouer du bon hockey, compétitif." raconte James Wisniewski.

L'ancien défenseur n'a pas goûté à la LNH depuis 2015, étant constamment gardé à l'écart pour cause de blessures. Récemment, il s'est aligné avec l'Admiral de Vladivostok en KHL et les Wolves de Chicago dans la AHL, avant de passer la présente saison en ligue allemande DEL-2 avec Huskies de Kassel. Il y connaît d'ailleurs une excellente saison avec 44 points en 33 parties. Gionta, pour sa part, a donné ses derniers coups de patin l'an dernier avec les Sabres, avant de disputer une rencontre avec les Americans de Rochester cette année en préparation pour les Olympiques.

S'ils sont en mesure d'impressionner assez un dirigeant de la LNH, les deux patineurs disposeront d'une journée environ pour signer un contrat, s'ils veulent être éligibles à participer aux séries. Ils pourront toujours parapher une entente passé le 26 février, mais ne pourront enfiler le maillot de leur formation respective en séries. Croyez-vous que ces deux vétérans possèdent encore assez d'essence dans le réservoir pour revenir dans la LNH? On peut émettre des réserves, considérant que la vitesse et la jeunesse représentent les clés du succès du hockey d'aujourd'hui. On ne peut toutefois pas questionner la ténacité de ces deux athlètes.