Un ancien du Blizzard avec les Patriotes

Le joueur étoile du Titan d’Acadie-Bathurst, Christophe Boivin, poursuivra sa carrière de hockeyeur avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) la saison prochaine.

Le petit attaquant originaire de Québec, porte-couleur du Titan d’Acadie-Bathurst lors des quatre dernières saisons, a donc décidé de poursuivre sa carrière au niveau universitaire, en choisissant d’enfiler l’uniforme vert et orange de l’UQTR.

Avec une récolte de 60 points, dont 30 buts et 30 mentions d’aides en seulement 48 rencontres, Christophe occupe présentement le premier rang des pointeurs de son équipe, et le onzième rang dans tout le circuit Courteau. Il est d’ailleurs le meneur dans l’histoire du Titan pour les matchs disputés avec l’équipe, en comptabilisant 235 parties et ce, en quatre saisons.

Malgré une production constante depuis sont arrivée dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Boivin n’a jamais eu la chance de prouver aux trente formations de la Ligue nationale de hockey (LNH) qu’il était en mesure d’évoluer dans les rangs professionnels.

« C’est sûr que j’aurais aimé ça, même avoir une simple invitation dans un camp, mais bon, je ne contrôle pas ça », a-t-il mentionné à TSLH.

Sélectionné en première ronde, 14e au total du repêchage de la LHJMQ en 2013, l’ancien du Blizzard du Séminaire St-François a dû quitter le nid familial à l’âge de 16 ans, afin de s’installer à plus de 550 kilomètres de distance de sa famille et de ses amis. L’adaptation à son nouveau rythme de vie fut difficile, mais l’arrivée de son frère avec l’équipe en 2014 a sans doute aidé dans la motivation du jeune joueur.

«C’est sûr que ça m’a permis de vivre une expérience incroyable. D’habiter avec lui, de jouer avec lui et de passer tout mon temps avec lui. Mon temps à Bathurst a été beaucoup plus agréable avec lui que sans lui», nous a-t-il affirmé quant à l’arrivée de son frère avec le Titan.

Christophe se rapproche donc de son milieu familial en se rapportant aux Patriotes, à Trois-Rivières, l’an prochain, en plus d’avoir la possibilité de poursuivre ses études à un haut niveau. Il tentera donc de prouver à tous les dépisteurs de la LNH qu’ils avaient tort en l’ignorant à chacun des repêchages.