Dossier Mikael Granlund | Le Wild aura-t-il les moyens d’égaler une offre hostile?

Malgré leur élimination hâtive au premier tour, le Wild a présenté de belles choses au cours de la saison régulière et l’alignement qu’a en main Bruce Boudreau semble arriver à maturité. Or, il s’agit de tout un problème considérant l’éventualité de perdre un bon joueur au profit du repêchage d’expansion. Un joueur comme Jason Zucker pourrait bien atterrir à Las Vegas en raison du trop grand nombre d’attaquants de qualité à protéger. Chuck Fletcher aura des choix à faire dans ce sens, mais que fera-t-il si une équipe décide de déposer une offre hostile sur le joueur autonome avec compensation, Mikael Granlund ?

Pièce maîtresse de l’alignement

Granlund a littéralement éclos cette saison avec une récolte de 69 points, son plus haut total en carrière jusqu’ici. Connu comme étant un fabricant de jeu hors pair, le Finlandais a rempli également les filets adverses pour atteindre un cumulatif de 26 buts. Son rendement général, tant offensif que défensif, lui permet également d’être parmi les trois finalistes du trophée Frank Selke. Depuis ses débuts, on constate une progression bien présente dans son rendement, ce qui laisse croire que maintenant, à 25 ans, il peut maintenir ces standards.

Or, le problème pour le Wild sera de garder Granlund au sein de son alignement. Avec les contrats de Niederreiter, Haula et de Granlund à prolonger, Fletcher aura tout juste 11 M$ pour arriver à ses fins s’il n’octroie pas d’autre contrat à Hanzal et à White, un scénario qui ne risque pas d’arriver. Heureusement, le Wild sera soulagé d’un contrat sur sa masse au profit de Las Vegas. Mais seront-ils en mesure d’égaler une offre hostile déposée sur Granlund ?

Avec Mikko Koivu, Eric Staal, Jason Pominville et Zach Parise qui représentent le noyau de vétérans, on doit penser à la relève chez le Wild. Or, cette relève provient directement de joueurs comme Granlund et comme Charlie Coyle. Fletcher devra à tout prix égaler l’offre ou du moins, la bonifier afin de garder les services du Finlandais. La tâche risque d’être difficile si l’on considère que seulement 11 M$ sera disponible dans les coffres. Le plafond salarial risque de monter et un salaire d’au moins 1M$ au minimum devrait être soulagé. C’est donc dire que la marge sera mince, mais possible pour Fletcher afin de garder ce qui deviendra assurément son centre numéro un pour de nombreuses années.

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