L’avenir de Ryan Spooner à Boston s’écrit en pointillés
Alors que les Bruins viennent de se faire sortir des Séries par les Sénateurs (4-2), Ryan Spooner, lui, semble n’avoir aucune garantie quant à son avenir dans le Massachusetts. Cet été, l’attaquant sera agent libre avec restriction, au terme de son contrat de deux ans, d’une valeur de 950,000 $ l’année. Et comme le note Steve Conroy, du Boston Herald, sa fin de saison cahoteuse laisse à penser que le joueur pourrait ne plus rentrer dans les plans de sa haute-direction.
Aligné sur quatre des six rencontres de Séries des B’s, Spooner n’a pas particulièrement brillé face à Ottawa, ne cumulant que deux assistances. Ce mince apport a finalement été sanctionné par son coach Bruce Cassidy, qui a choisi de le laisser de côté en vue du Match 5. Un choix judicieux, puisqu’il a permis l’intégration dans l’équipe du jeune Sean Kuraly, auteur d’un doublé sur la glace du Centre Canadian Tire. Hier soir, alors que les Bruins voyaient leur saison toucher à sa fin par l’entremise de Clarke MacArthur, buteur en prolongations, Spooner observait encore une fois la rencontre depuis la galerie de presse. Un comble, alors que l’alignement noir-et-or avait un grand besoin de renfort au centre, suite à la blessure de David Krejci. Toutefois, Cassidy a préféré intégrer Matt Beleskey à sa rotation, usant d’autres joueurs polyvalents pour pivoter ses trios. Interrogé sur ce choix, le technicien a voulu donner une réponse claire:
“C’est devenu, comme nous nous y attendions, une confrontation très directe et très rude, et c’est l’une de ses forces” a expliqué Cassidy au sujet de Beleskey. “Il peut gêner l’adversaire, gratter des rondelles et monter au filet.”
Cet ultime désaveu a donc mis un terme à une deuxième partie de campagne maussade pour Ryan Spooner. En février dernier, l’attaquant se voulait pourtant optimiste après le départ de Claude Julien, affirmant que l’ancien entraîneur-chef “ne lui avait pas fait confiance”. Toutefois, ses performances sous Cassidy n’ont pas laissé entrevoir le moindre rebond, notre homme n’inscrivant qu’un seul but sur la période allant de Mars à Avril. Cette saison, l’avant a cumulé 39 points (11 buts, 28 assistances) en 78 rencontres, ce qui marque une baisse de dix unités par rapport à son exercice 2015/16 (49 pts dont 13 buts). À la lumière de ce rendement en berne, celui qui devrait bientôt réclamer un salaire annuel proche des 3 M$ (avec possibilité de passer par l’arbitrage) pourrait avoir à se trouver un nouveau point de chute. À l’aube des négociations, et avec le repêchage d’expansion en ligne de mire, la balle est désormais dans le camp des Bruins.
[STATS]5112[/STATS]
[STATS_EQUIPE]BOS[/STATS_EQUIPE]
Commentaires