Malgré un début de saison plus qu\’ordinaire, les pourparlers pour retirer le gilet de Jaromir Jagr à Pittsburgh sont entamés

Dans un billet publié sur le site The Hockey News, Mike Brophy aborde les sept choses que l\’on devrait s\’inquiéter un mois après le début des hostilités dans la LNH. Parmi ceux expliqués par l\’auteur de ce billet, on parle de Jaromir Jagr et son début de saison très décevant jusqu\’à maintenant. Force est d\’admettre que le Jagr de l\’an passé n\’est nullement le même cette saison, lui qui affiche seulement qu\’un but en 15 rencontres. Si les Panthers désirent se rendent loin en série, Jagr devra pousser plus, car les jeunes joueurs derrière lui commencent à prendre du terrain sur le vieux loup de 44 ans. Comme Brophy l\’explique, Jagr prend la place de jeunes joueurs talentueux présentement et s\’il continue à ne pas produire, il se pourrait que Gérard Gallant favorise la jeunesse au détriment du joueur tchèque.

Ça commence à jaser à Pittsburgh

Dans le Pittsburgh Post-Gazette, Dave Molinari soulève un très bon questionnement à l\’égard du 68. Parmi les opinions mitigées, il semble qu\’un retrait du maillot 68 à Pittsburgh soit de plus en plus plausible. Rappelons que pendant les 11 années où Jagr a enfilé le gilet des manchots, le Tchèque a remporté deux Coupes Stanley, cinq championnats des compteurs et un titre du joueur le plus utile de la ligue. Des exploits très honorables qui ne convaincront point certaines personnes qui ont encore sur le coeur le fait que Jagr ait forcé les Penguins à l\’échanger en 2001. Parmi ces esprits minimalistes, plusieurs ont voulu la tête de Jagr lorsqu\’il a signé avec les rivaux de la Pennsylvanie, préférant les Flyers plutôt que de revenir chez les Penguins après un séjour en KHL de 2008 à 2011.

Jagr a ainsi tourné le dos à l\’organisation où il a connu le plus de succès, qui était, à l\’époque, la propriété de son ancien coéquipier Mario Lemieux. Malgré tout, Jagr mériterait amplement de voir son numéro être accroché dans les hauteurs du Consol Energy Center, lui qui est à la base de deux des quatre Coupes Stanley remportées par l\’organisation. Toutefois, pour que cet honneur ultime se réalise, il faudrait que Jagr accroche ses patins. Bien que depuis l\’an dernier, les espoirs de le voir dans le circuit pour encore quelques années sont d’actualité, il semble que l\’opinion publique ait changé quelque peu, en raison des piètres performances qu\’il offre jusqu\’ici. Le succès de Jagr tout au long de sa carrière n\’est plus à argumenter; sa date de péremption devient le seul et unique sujet de discussion plus les années avancent.

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