L\’option de la reconstruction, est-ce vraiment une option viable pour les Oilers d\’Edmonton?

Jonathan Willis rapporte que lors de la date limite des échanges, le directeur général des Oilers d\’Edmonton, Craig MacTavish, a confié ne pas voir d\’autres options que de poursuivre la reconstruction de sa formation. Pour le haut dirigeant, il n\’est tout simplement pas question de sacrifier des effectifs actuels pour mettre le grappin sur d\’autres joueurs ayant comme prétexte que le départ de certains d\’entre eux engendrons d\’autres problèmes au sein de sa formation. Willis compare la situation des Islanders de New York de la saison dernière à celle que vivront les Oilers cette saison.

Le chroniqueur note qu\’après avoir terminé au 26e rang lors de la campagne 2013-2014, les Islanders se battent en ce moment pour la première position de l\’association de l\’Est. Garth Snow a décidé de se départir de certains choix au repêchage à l\’été 2014 en plus d\’offrir des contrats à certains agents libres (Grabovski et Kulemin). De plus, le haut dirigeant a échangé de jeunes espoirs afin d\’obtenir les services de Johnny Boychuk et de Nick Leddy.

Pourtant, l\’été dernier, Garth Snow devait composer avec une situation similaire que son compatriote, Craig MacTavish. L\’équipe était bourrée de talent, mais était incapable de bien se classer au classement. De plus, sa formation tout comme les Oilers à l\’été 2015, disposait de beaucoup d\’argent de disponible sur sa masse salariale. Willis note que des équipes comme Boston et Chicago devront liquider certains de ses effectifs au cours de l\’été prochain en raison des contraintes du cap salariales. À son avis, les Oilers auraient intérêt à discuter avec ces équipes. Surtout que la franchise canadienne à un surplus de choix lors du prochain repêchage en plus d\’avoir beaucoup d\’argent de disponible sur sa masse salariale.

En terminant, le panéliste se questionne par rapport au chemin choisi par Craig MacTavish passé la dernière limite des échanges. Willis se questionne à savoir si c\’est vraiment la meilleure décision à prendre pour le futur de la concession canadienne et surtout pour ses partisans.